Un an après avoir acquis sa montée en Nationale 2, le Cannet-Rocheville vient de décrocher son maintien dimanche suite à la victoire de Bordeaux face au SMUC.
En effet, en s’inclinant samedi à domicile face à l’ASPTT Garonne, l’échéance n’aura été retardée que de quelques heures. « C’est un soulagement. Néanmoins je ne comptais pas sur les autres équipes pour me maintenir car j’ai toujours eu mon destin en main », raconte l’entraîneur Pierre de Marchi. Soulignons en effet que le CCAB décroche son maintien alors qu’il reste trois journées à disputer, une certaine marge de manœuvre non négligeable que les Maralpins auront construit en début de saison avec notamment une série de cinq victoires consécutives entre octobre et novembre. « Maintenant, comme pour la saison dernière, sur les trois dernières journées, nous pourrons jouer la plus haute place possible sans pression de maintien, mathématiquement acquis aujourd’hui. »
Le technicien rappelle qu’il y a trois ans, lorsqu’il a pris les commandes du club cannetan, le Président Yves Crespin lui avait donné pour objectif premier de monter en Nationale 2 et en second de s’y maintenir. « C’est chose faite et c’est un gage de satisfaction. » Une pression similaire ? « Ce n’est pas du tout la même. L’année dernière, gagner chaque match et monter était écrit sur le tableau de marche. Cette saison, l’objectif était clairement le maintien. Le plus dur fut sans commune mesure de se maintenir en NM2 dans cette poule très relevée. Après, plus personnellement, je préfère la pression du favori plutôt que celle de l’outsider. » Une pression encore différente jusqu’à la mi-mai avec les trois derniers matchs restants où l’entraîneur tachera, peut-être, de déjà préparer sur le terrain 2018 ?
Car si son premier cycle de trois ans est une réussite, à quoi pourrait ressembler le second ? « Pour la saison prochaine, mon avenir sera au Cannet ou ne sera pas. Comme je l’ai déjà exprimé, il n’y a rien d’autre que la passion et la volonté de vaincre qui guident mes choix. Même si l’histoire devait s’arrêter cette saison, je suis déjà heureux d’avoir écrit avec le président Yves Crespin, une infime partie des belles lignes de ce club. Mes fils sont licenciés au Cannet et s’y sentent très bien, tout comme moi. J’aime ce club. Donc si je dois arrêter l’aventure NM2 avec le Cannet, nulle doute que j’y resterais d’une manière ou d’une autre. » Un bel indice pour deviner que seul un incommensurable désaccord sur la future politique sportive à venir au CCAB pourrait pousser De Marchi vers la sortie…
(Crédit photo : CCAB)
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