Le championnat de Nationale 3 Masculine est plié ou presque, au terme de la phase aller. Le SMUC semble intouchable. Derrière le niveau homogène fait que chacun perd des points.
Barré l’an passé avec Cagnes-sur-Mer par Aix-en-Provence, Pierre de Marchi voit le scénario se répéter cette saison. Cette, fois, à la tête du Cannet-Rocheville, l’entraîneur voit son équipe regarder maintenant de loin le SMUC. Invaincu après après onze journées, Marseille compte trois victoires d’avance sur le Cannet-Rocheville, Venelles et Menton.
Samedi dernier, Menton a écrasé Lorgues, Venelles est justement tombé à Marseille et le CCAB, privé d’Alexandre Lefranc, s’est fait surprendre (70-79), à domicile, par une équipe du HTV qui enchaîne une cinquième victoire consécutive. Surprise et amertume. Voici les deux émotions qui ont envahi le vestiaire cannetans au terme de la rencontre. « L’un des problèmes majeurs : nous démarrons mal. Ensuite, l’adresse extérieur n’est pas forcément au rendez-vous de notre côté », dévoile De Marchi à www.magsport06.fr. Ce dernier n’hésite pas à faire son autocritique. « Je gère mal la fin de match et mes choix tactiques furent fébriles à des moments clés », tout en restant très sportif vis à vis de l’adversaire, « néanmoins cette équipe du HTV n’a pas volé son match. Elle va, à mon humble avis, encore en surprendre quelques uns sur la phase retour : c’est une très belle équipe, jeune, véloce et qui joue un beau basket. »
Ce samedi, on saura si oui ou non, le Cannet-Rocheville a perdu définitivement perdu le championnat. Sans trahir de secret, avec trois victoires de retard, même dans les couloirs du CCAB on y croit plus. Marseille n’a pas perdu un match lors de la phase aller, pour en perdre trois ou plus lors de la phase retour ? Et dans le même temps voir le Cannet, Menton ou Venelles réaliser un sans faute ? « Sauf accident grave de parcours, le SMUC, avec son calendrier, a la voie royale pour la montée », reconnait lui même De Marchi. La dernière chance du Cannet-Rocheville réside dans le match de samedi, à Marseille. A l’aller, les hommes de David Morabito n’avaient perdu que de trois points (75-78) sur leur parquet. S’ils parviennent à réaliser l’exploit de s’imposer, avec un écart minimum de quatre points, la lumière sera toujours allumée. « Pour notre orgueil, pour l’image du club et le blason que nous défendons, ainsi que pour le respect de tous les bénévoles, licenciés et supporters du CCAB, nous restons évidemment concentrés à terminer le plus haut possible au classement. Après, qui sait… »
Voir plus d'articles de la même catégorie