Sur le plan humain et tactique, la Nationale 1 du Cavigal Nice a énormément de travail cet été. La dernière victoire en amical contre Monaco mercredi est une nouvelle étape.
Mercredi soir, à Pasteur, la Nationale 1 du Cavigal Nice a disputé et gagné son quatrième match de préparation. Après avoir battu le HB3M (39-19), Frontignan (28-20) puis Bagnols (28-25), Nice continue sa marche en avant. En battant la Nationale 2 de Monaco, sur le score de 30-27, les Niçois ont franchi une nouvelle étape en s’employant. Une force de caractère qui sera indispensable à l’équipe pour décrocher son objectif : la montée en Pro D2. « Ça a été vraiment dur », confie à www.magsport06.fr Jordan Perronneau, qui a été capitaine de cette équipe monégasque durant les deux dernières saisons.
Pourtant, c’est Nice qui commence le mieux (4-0). Mais, peut-être de par le manque d’adrénaline qui résulte d’un match amical, le Cavigal ne va pas faire le trou. « Nous ne mettons pas tous les ingrédients pour tuer le match. On rate des tirs faciles, on se relâche en défense et surtout on est très perturbé par la défense 1-5 qu’ils nous proposent. » Ainsi, Monaco revient dans le match et n’est plus mené que d’un but à la pause (15-14).
Les vents vont alors s’inverser. « Ils sont sur une meilleure dynamique que nous. Au retour des vestiaires on arrive pas à prendre vraiment l’avantage car on les laisse marquer trop facilement. On gère très mal nos supériorités numériques. » Après quarante minutes de jeu, Monaco va même passer devant. « À ce moment là ils y croient sérieusement et ils paraissent même plus frais et motivés que nous. La fin de match est super accrochée. On se retrouve à un de moins pour les deux dernières minutes mais Monaco a fait des erreurs que l’on a enfin su exploiter. » Au final, Nice s’impose 30-27. « Ça doit leur paraître sévère. Ils ont montré de belles choses collectivement et dans l’envie : cela laisse présager de bonnes choses. Contrairement à eux, nous adoptons cette année un nouveau projet de jeu. En attaque comme en défense, il y a beaucoup de combinaisons à maîtriser et d’automatismes à trouver. »
Un travail de fond mis en place par le nouvel entraîneur Eduardo Fernandez Roura et qui demande beaucoup de travail. Le collectif ne doit pas relâcher la pression car la reprise du championnat approche à grands pas, ce sera le 19 ou le 20 septembre lors d’un déplacement toujours difficile, à Ajaccio. Avant ça, le 12 septembre, Nice ira à Draguignan, promu en Nationale 3, pour le compte du premier tour de la Coupe de France. « Je suis très optimiste, nous serons prêts pour le début de la saison. Si tout le monde est opérationnel, individuellement nous avons l’effectif pour remplir nos objectifs et nous travaillons dur chaque jour pour en faire une véritable équipe. »
Et en parlant d’équipe, il n’y a pas que le jeu qu’il a fallu mettre en place, mais aussi le côté humain du groupe avec un coach espagnol, qui connaît certes le groupe pour y avoir joué pendant deux ans, mais qui a fait venir trois de ses compatriotes qui ne parlaient pas le français à leur arrivée. « On est vraiment tombé sur de supers gars », savoure Perronneau. « Ils ont la volonté de s’intégrer et d’apprendre la langue le plus vite possible. La présence d’Edu et d’Ivan (Mendez gardien espagnol de l’équipe déjà présent dans le groupe l’année dernière ; ndlr), facilite grandement les choses mais il y a la volonté du coach de ne pas faire de clan espagnol. J’ai rarement vu des étrangers aussi bien intégrés à un groupe. »
(Crédit photo : Magsport06)
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