Dimanche, à partir de 16h00, un match en retard va cristalliser une partie des attentions des observateurs du championnat Nationale 3. Nice reçoit Istres. La bande à Vouillot a un coup à jouer.
BTP Nice face à Istres. Le temps d’un après-midi, dimanche, les Eucalyptus vont être le théâtre d’un des chapitres les plus importants de la saison. Ce match aurait du se dérouler il y a quinze jours mais suite aux attentas perpétrés dans la Capitale, Istres avait choisi de ne pas rejoindre les Alpes-Maritimes. Le vainqueur prendra une première option pour terminer dans le deux premiers du championnat. Le champion montera directement en Nationale 2, son dauphin jouera un barrage. Avec seize points chacun, tout comme Corte, Antibes et Draguignan, celui qui parviendra en à prendre trois décrochera le gros lot même si la saison est encore longue. « Si on gagne on pourra raisonnablement jouer une des deux premières places », ne peut se cacher le coach niçois Xavier Vouillot auprès de www.magsport06.fr. « En sachant que lors de la deuxième partie de saison on devra aller à Istres, à Corte et à Antibes. Donc de toute façon, victoire ou défaite, ça sera difficile puisque qu’on a beaucoup moins de facilité qu’Istres et Antibes à gagner facilement des matchs. »
En effet, là où ses deux adversaires claquent souvent des écarts positifs entre 10 et 15 buts, Nice en est réduit à jouer avec les nerfs du buzzer : victoires 27-26 contre Antibes, 19-17 à Draguignan ou encore 21-20 à Teyran. Même face à Ajaccio, la plus faible équipe du championnat, l’écart n’a rien à voir avec le 45-13 de Antibes ou le 53-21 de Istres : 21-13. Gagner sur le fil ne s’improvise pas dans les têtes, même si Vouillot cherche plus de sérénité. « La force de caractère nous l’avons. Mais une saison comprend vingt-deux matchs. C’est très difficile mentalement de se battre à chaque rencontre pour gagner d’un ou deux buts. Nous sommes moins à l’abri d’accidents que Istres et que le nouvel Antibes, qui a retrouvé le fil de sa saison depuis quelques matchs et qui ne devrait plus perdre beaucoup. » Si Nice possède d’assez loin la meilleure défense du championnat avec une petite moyenne de 20.3 buts encaissés, l’attaque ne suit pas. « Gagner comme ça n’est pas un choix ! On aimerait bien marquer 35 buts par match mais pour l’instant on ne sait pas. Donc on gagne dans la douleur, mais pour l’instant, on ne peut pas faire autrement. »
Mais d’où vient le problème ? Trop d’échecs au tir ? Des difficultés à trouver des situations favorables ? Des garçons qui au shoot ont du mal à prendre leurs responsabilités ? « Un peu de tout. On travaille beaucoup à l’attaque et on attend chaque match pour voir s’il y a des progrès. Peut-être aussi que la difficulté de l’intégration de tous les nouveaux se ressent beaucoup plus en attaque. » Face à Istres, Nice devra composer justement sans l’un de ses renforts : Daniel Rivet. Ce dernier souffre d’une petite entorse à la cheville mais le coach annonce déjà qu’il sera bien là pour la réception de Marignane le 6 décembre. « Il y a une semaine, à Teyran, on a gagné d’un but sur le gong. C’est positif même si on aurait pu tuer le match avant. Donc on s’est vite tourné vers Istres. On s’est donné le droit de jouer un match pour la première place. Donc il faut profiter de vivre ça sereinement. Il n’y a aucune pression à avoir par rapport à ce match. » Si les Niçois, généralement expérimentés, parviennent à faire abstraction de la pression, en sera t-il de même pour les jeunes Istréens ? A voir…
(Crédit photo : Magsport06)
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