Pilier de la Pré-Nationale du VSJBHB, Guillaume Oversteyns détaille l’actualité d’une équipe qui cherchera un autre souffle avec un nouvel entraîneur : Karim Labidi.
Guillaume, parles nous, en tant que capitaine de route de ce groupe, de ton souvenir du passage de Rémy Frixa sur le banc du VSJB ?
J’ai aimé travailler avec Rémy : alias le petit JB. C’est quelqu’un de très humain et qui aime ce qu’il fait. Il y met tout son cœur. On a eu la chance la première année de vivre une saison riche en émotions. Nous sommes partis en ETM avec six points de pénalité et malgré ça, suite à une grande saison, on est monté en Pré-Nationale. Pour avoir fait plusieurs clubs, ses entraînements sont très bien structurés et je pense qu’il a fait progresser le groupe au fil du temps car il a eu la rude tâche de devoir composer, notamment l’année dernière, avec un effectif changeant dû aux blessures et aux obligations professionnelles.
Avec son départ pour le BTP Nice, il est remplacé par Karim Labidi. Ton sentiment ?
Je connais karim en tant que handballeur et en tant qu’homme. En revanche pas en tant qu’entraineur. Ce que je peux dire c’est que d’un regard extérieur, c’est il a effectué un très bon travail avec le Cros-de-Cagnes. On a eu l’occasion d’être adversaire et ils nous ont donné du fil à retordre. On pouvait ressentir qu’un projet de jeu a été mis en place et ses joueurs étaient réceptifs. Je pense que c’est un bon choix pour le club, car il connaît la plupart des joueurs et en a entraîné certains plus jeune, son adaptation en sera que plus facile.
Que va t-il apporter ?
Un regard nouveau peut être bénéfique pour le groupe. Je ne connais pas encore son projet de jeu, j’attends de le voir avec impatience. J’espère que l’on sera compétitif tout en gardant ce côté familial afin de faire une meilleure saison que l’année dernière. Le groupe ne devrait pas trop bouger et avec le retour des blessures il sera déjà plus étoffé. Pour ma part j’espère qu’il comptera sur moi comme l’a fait Rémy. Le groupe aura mûrit, l’avenir ne peut être que plus radieux car c’est par nos performances que le travail fourni par les bénévoles est valorisé. Bénévoles sans lesquels un club ne peut fonctionner.
Tu espères donc vivre une meilleure saison en Pré-Nationale. Pourquoi la première fût-elle en demie teinte ?
Pour la plupart des joueurs c’était une première expérience à ce niveau. Je savais que ça allait être difficile car entre l’Excellence et la PNM il y a un gros écart en terme d’investissement. Je m’explique. L’investissement a toujours été présent pour tous les seniors. Je parle d’investissement sur le terrain à savoir être plus performant individuellement, plus tueur, d’évoluer sur le duel tireur / gardien, être moins novice en défense et en attaque. Tous ces points sont nécessaires pour pouvoir bien figurer en PNM. En plus de cela, notre groupe était intéressant en terme de potentialité avec l’arrivée sur le papier notamment de Martin Cottarre. Les clubs ne nous ont pas pris pour le Petit Poucet mais bien au sérieux d’entrée de jeu notamment Grasse qui monte en Nationale 3. Lors de la première journée, chez eux, on perd au buzzer d’un but. Et ce n’est pas pour dire ou faire offense mais sans Bavou (Loutoufi ; ndlr) ce jour là le résultat aurait peut être été différent.
Il a fallu se réinventer psychologiquement ?
Nous avons perdu des matchs largement à notre portée. Ensuite on fait la course aux points et quand tu as été premier toute une saison en gagnant presque tout même en jouant très mal parfois et que tu te retrouves à perdre des matchs à ta portée, le poids du ballon dans le money time est différent, plus lourd, très lourd pour certains. A ce moment là, seul l’expérience et les fondamentaux font la différence. Cependant la seconde partie de saison a été bien meilleure et forcément les résultats basculent en votre faveur.
Un regret avec l’arrêt de la saison ?
De ne pas avoir pu participer avec les copains à la suite de la coupe de France où nous étions toujours qualifiés. La coupe, surtout quand tu arrives aux phases finales pour l’avoir vécu deux fois avec Monaco en jouant notamment les Karabatic, ça marque les esprits et on s’en souvient longtemps.
Un dernier mot ?
Je remercie Werner Dauger et Julien Hannard d’être si proches des joueurs et à l’écoute. Rémi Plisson à la table, Sébastien Martinez, les Vsjbettes, les supporters qui donnent leurs voix, les entraîneurs, bénévoles, parents et jeunes qui s’investissent au quotidien et qui font qu’à la VSJB une ambiance familiale y règne.
(Crédit photo : Vincent Saverino)
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