Par Sudeast Info
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La suprématie azuréenne en jeu

Ecrit par Martial HESPEL

Dimanche, un formidable derby, entre deux équipes en formes, attend la planète rugby du 06 en Fédérale 2. Grasse (1er) reçoit Nice (3e). Les faux ennemis face à face.

Un parfum de Fédérale 1 embaumera le stade Perdigon dimanche après-midi. En effet, dans le cadre de la douzième journée de la Poule 3 de Fédérale 2, la quatrième division du rugby français, Grasse, le leader, va recevoir Nice, troisième. Les Niçois ont intégré le podium dimanche dernier. Les deux formations azuréennes sont séparées de sept points. Pour rappel, les quatre premiers de la Poule joueront les play-offs avec comme objectif : monter en Fédérale 1. Car, sportivement, la montée est bien l’objectif des deux équipes. 

Depuis le début de saison, les Grassois du Président Eric Berdeu caracolent en tête. Pour Nice, c’est une autre affaire. Fraîchement promu, les débuts ont été plus difficiles, mais avec cinq victoires lors des sept dernières journées, les Niçois sont revenus dans la course aux play-offs. Les deux clubs ont bousculé leur staff l’été dernier. L’effectif de Nice a été modifié de moitié avec l’arrivée d’une quinzaine de joueurs. A Grasse, six à sept nouveaux ont intégré le groupe. 

« Nice n’a rien à faire en Fédérale 2 »

Le club niçois, avec son partenariat sur trois saisons avec Allianz et un soutien sans faille de la mairie, fait figure de Ferrari. Mais lorsqu’on demande à Eric Berdeu, Président de Grasse, si cela l’inquiète pour la compétitivité de son club, la réponse est limpide. « Pas du tout. Au contraire. Nice n’a rien à faire en Fédérale 2 et doit être en Pro D2, voir en Top 14 avec Toulon. » Il y a trois ans, Nice, avec le Nice Rugby Côte d’Azur, portait ses couleurs en Fédérale 1, avant de déposer le bilan et de repartir il y a deux ans et demi en Fédérale 3 avec le Stade Niçois. « Même s’il n’y a que 150 kilomètres entre Nice et Toulon ce n’est pas gênant. Nous en retirerons les fruits également. Si dans un avenir proche, je le souhaite, Nice débarque bien plus haut, des joueurs viendront aussi forcément chez nous. Nos jeunes n’iront pas aux quatre coins de la France. Ils pourront jouer à un très bon niveau ici. Ce serait vraiment favorable. »

Du côté de Nice, on voit également d’un très bon œil cette saine compétition entre clubs du même département. « Avec Eric, on est potes », s’amuse Tony Catoni, le Président Niçois. « On est conscient que le département progresse. Saint-Laurent-du-Var est là aussi. (Monaco n’est pas en reste ; ndlr). On souhaite la meilleure formation possible. » 

Mais du côté de Grasse, si on veut décrocher, sportivement, la monter en Fédérale 1, administrativement et financièrement, c’est une autre histoire. Berdeu ne cache rien. « Je ne peux rien assurer. Je dirais même qu’aujourd’hui, on ne peut pas monter. Enfin si, on peut. Mais si c’est pour tout perdre en Fédérale 1, non. C’est ce qui est arrivé il y a quelques saisons. Sans pour autant ne jamais être ridicule et en faisant de bons matchs, on a dû en gagner deux ou trois. Il y a un vrai fossé entre les deux divisions. Il me faut un budget qui puisse me permettre d’aller chercher des joueurs afin de monter un effectif qui tienne la route. Mais si c’est pour monter et redescendre, ce n’est pas mon intention. »

« Ça sera rude »

Et même si aujourd’hui le club grassois se dit dans l’incapacité financière de monter, à Nice, on ne se fait pas de souci pour son voisin. « La Fédérale 1 est très attractive. S’ils ont la chance de monter, ils le feront. Même si ce n’est pas le but avoué, ils y arriveront », souhaite Catoni. « Aujourd’hui, ils sont premiers. C’est solide. » D’ailleurs, grâce aux aides de la municipalité qui, malgré une conjoncture en eaux troubles, ne baissent pas, Grasse inaugurera en septembre un toit pour sa tribune à Perdigon, ainsi qu’un espace partenaires, pour au mieux recevoir les représentants des financements privés. A Nice, on connait toutes les transformations qui accompagneront l’évolution du club : nouvelles pelouses, nouveau stade, salle de musculation etc…

Et pourtant, le travail de chacun est encore long. « Il est plus difficile de monter dans le rugby que dans le football. Dans notre sport il y a des notions de combat, d’agressivité, d’impact qui sont capitales. Un club a beau mettre des millions sur un joueur, s’il n’a pas envie de se faire mal dans un regroupement, c’est impossible de monter. L’argent c’est très bien, mais la vérité du terrain… », lance Berdeu. Quoi qu’il en soit, dimanche, personne ne fera de cadeaux. « Ça sera rude », prévient Catoni. Pour rappel, le 28 septembre dernier, lors du match aller aux Arboras, les deux équipes s’étaient quittées sur un score nul de 22 à 22. 

(Crédit photo : Michel Tolosano)



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