Après une saison difficile avec le maintien de justesse en N2M et une relégation en N3F, le président de l’US Cagnes-sur-Mer évoque l’actualité du club.
« On espère un maintien plus simple »
« Tout d’abord, je tiens à signaler qu’Asim Demirovic reste l’entraîneur de notre Nationale 2 Masculine. Nous enregistrons les arrivées de quelques recrues qui à mon avis feront un peu la différence. Au niveau N2 et N3, si vous avez un élément au dessus du lot, cela fait vite la différence. En 2009-2010 nous sommes montés en N2, avant de redescendre à la fin de la saison 2010-2011. Au terme de la saison 2011-2012 nous avons à nouveau obtenu la montée en N2 et la saison passée, même si cela a été très difficile, nous nous sommes maintenues. C’est toujours très dur de se maintenir quand on monte de division. Pour stabiliser le groupe ce n’est pas évident. Le bilan d’Asim est bon. Il va débuter sa troisième saison consécutive sur le banc de l’équipe. Nous avons un effectif assez stable depuis quelques temps, le noyau ne bouge pas. Mais dans ce type de division il n’y a aucun cadeau. Il y a eu aussi une refonte des championnats. On se retrouve avec des déplacements très long du côté de Bordeaux par exemple. Il y a peu d’équipes dans le quart sud-ouest et il faut bien les places. On espère un maintien plus simple. »
« Dans les instants critiques nous avons failli »
« Pour ce qui est des filles c’est très variable. Soit on tombe sur des battantes ou non et il est plus difficile que chez les garçons de créer une belle alchimie. Laurent Gastaud, coach la saison passée, a déjà fait ses preuves mais cela n’a pas suffi pour que l’équipe se réveille à certains moments. Dans les instants critiques nous avons failli. Raoul Balensi devient donc le nouveau coach. Il avait déjà les filles en 2010-2011 mais avait décidé de prendre un peu de recul. En 1997, lorsque nous sommes montés en N1F il avait pris l’équipe. Entre temps il a aussi évolué dans d’autres équipes du clubs. Le fait de changer de coach vous donne un peu de sang neuf. Nous avons recruté mais il y a toujours des incertitudes. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Lors de la saison 2011-2012, jamais personne n’aurait parié sur une montée en N2 des garçons et des filles. Chez les filles nous sommes à un niveau, mais davantage en N1, où on retrouve des semi-pros, mais il n’en est pas question de notre côté. En 1997, lors de notre montée en N1, il y a eu certaines rémunérations à travers un job etc… Et très vite, au sein d’un groupe, ça part en brioche car il y a trop d’inégalités. Nous avons donc décidé d’arrêter tout cela. On garde seulement des frais kilométriques et des petites primes de matchs. Nos joueurs et joueuses ne sont pas ici pour l’argent. »
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