De retour au niveau Nationale 3 après avoir connu la N2F il y a peu, Cagnes-sur-Mer et son coach Laurent Gastaut semblent avoir trouvé leur rythme de croisière et croient au maintien. Après huit journées, le groupe est juste devant la zone rouge.
Coach, après avoir remporté le TQCN en juin, Cagnes-sur-Mer a validé sa montée en Nationale 3. Le groupe a t-il beaucoup évolué ?
Énormément. Cela était prévisible après trois saisons avec peu de changements : mais pas dans ces proportions. Pour Marielle Gerbault, Magali Ghipponi, Audrey Lorenzi, Virginie Proaskat, Johan Fablet et Michelle Mancini cela était prévu pour diverses raisons familiales ou sportives.
D’autres ont été plus compliquées à gérer ?
Pour Mahé Mauriat (Saint-Raphaël) et Felicie Pignol (Saint-Laurent) il a fallu gérer des choix sportifs individuels qui ne se discutent pas, mais qui sont arrivés tardivement et qui ont complexifié fortement la composition du groupe, surtout à des postes où les joueuses de ce niveau là sont rares : centrale et passeuse.
De qui est donc composé le groupe ?
D’Audrey Dumont (Passeuse), Jennifer Rebuffel, Cathy Lhermitte, Cécile Petrignani, Marion Richardoz et Mary Baldini (réceptionneuses-attaquantes). Mais aussi Magali Rochez, une centrale non-mutée et enfin cinq mutées, Charline Kontzler (Cannes, Pointue), Léa Bachelery (Saint-Laurent, Pointue), Marie Glandus (Strasbourg, Passeuse), Victoria Falcone (Nice, Centrale) et Julia Drula ( Marcq-en-Bareuil, Centrale). Au final, un nouveau groupe rajeuni avec trois joueuses de moins de 20 ans qui sont Richardoz, Baldini et Falcone et six filles qui ont entre 20 et 25 ans, encadrées par trois trentenaires, Rochez, Dumont et Lhermitte.
Un mot sur la préparation ?
Elle a été bonne avec des joueuses motivées ayant en plus des objectifs sportifs différents comme Petrignani qui se forme comme libero et Kontzler et Bachelery qui sont venues comme Poste 2. Au vu du groupe et de son potentiel, l’objectif du maintien est atteignable, malgré la jeunesse et la nouveauté du groupe et le nombre de mutées à gérer.
Malheureusement, le groupe n’était pas au complet pour le début du championnat le 2 octobre ?
A quelques jours du match á Istres, nous perdons deux cadres. Notre passeuse titulaire Dumont – genou – et notre centrale d’expérience Rochez : arrêt pour raisons familiales. Mais aussi notre jeune réceptionneuse, Baldini : cheville. Avec un état d’esprit irréprochable et à sept, nous perdons Istres (En cinq sets ; ndlr) et nous battons Issoire dans la foulée (En trois sets ; ndlr). Mais je savais pertinemment que continuer dans ces conditions ne seraient pas viables en bricolant avec sept joueuses aux matchs. Malgré toute leur bonne volonté, la défaite à Grenoble (Cinquième journée, en trois sets ; ndlr) s’explique aussi par ce commando de sept arrivant à bout de souffle.
Des motifs d’espoir ?
Au vu de ces cinq premiers matchs (Et cinq points au compteur ; ndlr) en fonction de tous ces aléas et le retour de Baldini, une nouvelle organisation collective a été mise en place. Cela s’est soldé par une victoire 3-2 (A Montpellier) et deux défaites 3-2 (VBC Clermontais et Le Cres ; ndlr). Le groupe travaille bien et je suis plein de confiance et d’optimisme pour arriver à notre objectif du maintien. D’autant que le calendrier retour devrait nous être plus favorable avec moins de déplacements : cinq matchs à la maison et donc quatre à l’extérieur. Et puis dans cette Poule A de Nationale 3 le niveau est assez homogène. Donc continuons de travailler, de persévérer et la phase retour sera belle.
(Crédit photo : US Cagnes-sur-Mer Volley-Ball)
Voir plus d'articles de la même catégorie