Promu en NF3, Cagnes-sur-Mer a accéléré sa préparation jeudi en jouant en amical à Antibes (NF1). Si le score reste anecdotique (27-15), le coach Boudhir – qui travaille en duo avec Chiaroni – est très positif.
Coach, dans quel état d’esprit l’équipe a t-elle abordé cette rencontre après avoir débuté sa préparation le 11 août ?
Le but de ce match était vraiment de connaître notre niveau et de changer un peu d’air. On est sur une prépa très poussée, le club n’a pas l’habitude. Il va découvrir un niveau qu’il ne connaît pas. On a pas de joueuses d’expérience. Seulement Fatou Seye, qui arrive d’Antibes, qui connaît la Nationale 2. Mais c’est tout. Le reste n’a pas joué plus haut que la Pré-Nationale (Hormis les gardiennes ; ndlr).
Se préparer dur et jouer des équipes de haut niveau comme Antibes est important quand on découvre une division ?
Le physique va être le combat permanent pour nous. Ca va être physique, physique… La défense, la défense, la défense… Les filles n’ont pas l’habitude de se donner autant, elle sont fatiguées. Le but c’est de travailler avec Antibes sur toute l’année. Pas seulement sur ce match là. C’est une grosse équipe. On va se baser sur l’année et quand on sera mieux, avec un effectif encore plus complet, ça sera plus intéressant pour nous. Là on a changé d’air. Le but est de dire aux filles, voici le ballon, voilà projet, certes c’est dur aujourd’hui mais je suis content de travailler sur le projet de la défense avec des jeunes qui se donnent, certes de façon maladroite par moment, mais ça va venir.
Les satisfactions de ce match ?
Les jeunes qui sont bien, une bonne défense dans l’ensemble, on se bat avec les moyens qu’on a en attaque. On sait qu’on aura pas beaucoup de moyens techniques en attaque mais ça va venir dans l’année. Mon souci ce n’est pas l’attaque. Aujourd’hui pour gagner des matchs il faut une bonne gardienne et bonne défense. Derrière ça ne pose aucun problème si on a ça. On trouvera des solutions. Les filles ont fait des préparations spécifiques pour elles : trente séances. Elles sont toutes heureuses et sont toujours impatientes de retrouver l’entraînement : c’est le but.
Le club se veut donc optimiste pour cette saison ?
Les filles viennent de toucher le niveau et ce qui vient de se passer c’est un déclic. On a eu une grosse défense très haute de Antibes, on aura pas ça comme opposition en Nationale 3. Jusqu’à présent, tu as toujours le doute de ce que ça peut donner en Nationale 3. Aujourd’hui elles ont compris. Je n’ai pas de blessée : seize filles. Je suis amplement satisfait. Les joueuses n’étaient pas négatives, mais elles appréhendaient un peu. Mais je crois en mon groupe.
La suite des réjouissances ?
On rejoue contre Antibes, chez nous, vendredi prochain. Là on part sur la deuxième prépa. On a travaillé le cardio. Maintenant place au renforcement musculaire avec un préparateur physique qui est là ce soir (Jeudi ; ndlr). On veut travailler sur nos lacunes comme l’explosibilité, la légèreté sur les jambes, le gainage, mais aussi travaillé sur l’épaule pour le shoot notamment, donc retrouver quelque chose de mieux la semaine prochaine. Les filles vont arriver avec un état d’esprit différent. On aura pas ça en Nationale 3. C’est l’avantage, quand tu touches à ça (Le niveau de Antibes ; ndlr), on va arriver dans un championnat où ça sera plus doux. Avec les moyens qu’on a on peut y arriver. Il faut travailler la défense. A ce niveau là c’est avec une bonne défense et une gardienne que tu gagnes les matchs.
(Crédit photo : Magsport06)
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