Double championne Côte d’Azur en titre de PNF, la réserve de Saint-Laurent a bien débuté son championnat, mais le révélateur arrive. Coach Jouandon narre son sentiment.
Christelle, après deux titres, le groupe est-il toujours le même cette saison ?
Oui et non. J’ai des éléments majeurs qui ce sont envolés vers d’autres cieux ou qui ont tout simplement arrêté comme Marie-Laure Piel. Mais il me reste des cadres comme Julia Morabito, Laetitia Vidal (Qui rejoue après une saison d’arrêt pour grossesse ; ndlr), Mélissa Ouedraogo et Azhar Ben Khalifa. Cette dernière ne joue actuellement pas en raison de problèmes au dos. J’ai des jeunes joueuses qui étaient déjà là la saison dernière comme Maeva Laviletti, Célia Merklen, qui étaient encore cadettes la saison passée, Jazz Drymon-Fontani, Mégane Cerralbo, qui reprend après un an d’arrêt. Enfin deux autres ex-cadettes qui intègrent le groupe : Tania Rizzuto et Alicia Del Meglio. L’effecitf est très jeune dans son ensemble hormis mes trois anciennes entre guillemets.
Pour le moment trois victoires contre… les trois derniers. Que vois-tu du niveau de ton groupe et ce que ça pourrait donner contre des équipes qui ambitionnent de monter en N3F ?
Effectivement il n’y a pas à pavoiser de ces victoires contre trois équipes qui auront à priori peu de chances de jouer dans la première partie de tableau. Mais il y a beaucoup d’autres équipes que je ne connais pas bien ou qui ont changé d’effectif. En tout cas on a fait ce qu’il fallait, comme je dis parfois c’est facile de perdre. Il fallait gagner si on veut espérer jouer les quatre premières places.
Seulement le Top 4 comme objectif ?
Sincèrement c’est difficile pour moi de savoir quelle sera notre place cette saison. Je pense que ce sera certainement une année de transition. L’objectif est d’intégrer et de faire progresser des jeunes issues du club tout en conservant un véritable esprit de compétition.
Et un triplé ?
Ce serait extraordinaire de le conserver. Mais je n’y crois pas vraiment. Attention je ne joue pas les défaitistes loin de là, mais en étant objective je sais que ce sera très très difficile. Je sais que les filles le savent aussi, mais elles comme moi joueront tous les matchs en espérant les gagner de toute façon, on ne se pose pas de questions. Je sais que tout le monde nous attends vu que nous avons fait le doublé, mais aujourd’hui l’équipe n’est plus la même, mais comme d’habitude j’attends le meilleur des filles et je sais qu’elles ont envie de faire quelque chose. Hormis Golfe qui souhaite monter et apparemment le MBA, je ne sais même pas qui souhaite accéder au niveau supérieur.
Justement, arrive Golfe et le très ambitieux club du MBA. L’occasion d’élever le niveau ?
Je pense que ce sera la saison de Golfe (Qui échoue de peu depuis dans ans ; ndlr) qui a recruté des éléments importants qui leur manquaient la saison passée. Vraiment une belle équipe pour une PNF. Je les vois très bien finir à la première place. Quant au MBA (Réserve d’une N2F qui aspire officiellement à monter en N1F ; ndlr) je ne sais pas du tout, Coralie Trupiano qui était un élément important dans mon équipe la saison passée est partie là-bas, mais pour le reste de l’équipe je ne sais pas du tout, je sais qu’ils ont une équipe intéressante mais il n’y a pas eu assez de matchs pour évaluer le reste des équipes en général. Hormis Golfe qui a une équipe que j’entrevois aujourd’hui jouer le top, pour les autres, encore une fois, je ne sais pas du tout sincèrement. J’imagine qu’après quelques matchs de plus, ce serait déjà plus clair.
Pour le championnat, on passe de 14 à 11 équipes soit six journées de moins. Comment vois-tu les choses notamment dans la gestion globale de ton groupe avec la N2F ?
C’est mieux ainsi. Il y a certes quelques journées de moins, mais la saison passée était très longue donc ce n’est pas plus mal. Pour la gestion globale, les filles ont un entraînement en commun uniquement pour la PNF et sinon elles s’entraînent toutes au moins une ou deux fois sur une séance de la NF2. C’est très bien comme ça, je sais que cela fait progresser les filles de PNF, même si ce n’est pas toujours aussi facile car il y a deux niveaux d’écart. Les NF2 quant à elles sont contentes de savoir qu’elles peuvent compter sur les joueuses de la PNF et aider ainsi à faire progresser les jeunes.
(Crédit photo : SLB)
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