Par Sudeast Info
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« Je n’ai de problème avec personne »

Ecrit par Martial HESPEL

Voilà, c’est fait, le Cavigal Nice est leader de N1M au soir de l’ultime journée de la phase aller. Deux récents bons succès contre Martigues et Montpellier confirment une montée en puissance. Le coach Eduardo Fernandez-Roura affiche une grosse satisfaction.

Depuis ce week-end, le Cavigal Nice est premier de Nationale 1. Un succès 40-29 face à Montpellier, conjugué à la défaite de Grenoble contre Rodez a permis cela. Trois points qui font échos à ceux obtenus de façon également plutôt probante à Martigues le 30 janvier après six semaines de trêve. Nice, a bien repris le rythme comme l’explique à www.magsport06.fr l’entraîneur. « Pendant la trêve nous avons beaucoup travaillé physiquement avec le préparateur Nicolas (Brocardi ; ndlr) pour tenir jusqu’à la fin de saison de la meilleure des manières. Et puis Didier (Wagner le kinésithérapeute : ndlr) a bien a travaillé pour les soins afin que chacun arrive dans le meilleur état et sans blessure pour la reprise. Nous avons aussi avancé dans le projet de jeu et on s’est occupé de quelques réglages. » Pour compléter tout cela, les Niçois ont disputé deux matchs amicaux et ont effectué un stage de trois jours pour améliorer la cohésion en Espagne. « Pour moi le vivre ensemble et la cohésion en dehors du terrain sont capitales. Il faut se voir en dehors du terrain, partager des choses et tu le vois sur le terrain ensuite. En Espagne, tout le monde était très content, ça s’est très bien passé. »

Le succès à Martigues, 26-29, n’était pas anodin. Depuis le début de saison, une seule équipe était parvenue à gagner à Pablo Picasso : Grenoble justement. « C’est une très bonne équipe. Ils ont perdu un peu d’effectif, mais ça ne lâche rien et c’est très dur de les battre là-bas. Il y a des bons joueurs et ce n’était vraiment pas un match facile pour commencer après la trêve. » Il était impératif d’insister contre Montpellier, un match toujours très particulier et qui n’a pas forcément été à l’avantage des Niçois par le passé. Les Héraultais sont arrivés certes diminués à Pasteur, mais avec Allan Villeminot et ses 13 buts. Sauf qu’en face, en grand Raphaël Tourraton et ses 15 buts ont lancé un vrai signal au championnat. « Si Raphaël a autant marqué, c’est aussi parce que les équipiers ont fait le boulot pour lui », explique le coach. Un match solide des Niçois où les visiteurs vont exploser en début de seconde période, le score passant de 18-17 à 29-22.

Pour la Pro D2, il manque 300.000 euros dans les caisses

Battu dès la quatrième journée par Grenoble, Nice chasse depuis un moment. C’est donc pile à la mi-saison qu’arrive cette place de leader. Un rang qui va peut-être changer les choses au sein du groupe au quotidien à Pasteur ? « Non Rien. Enfin, j’espère que si quelque chose change, ce sera positivement. On a confiance dans le travail qu’on a mis en place depuis le début de saison. C’est bien d’être premier, mais on n’a rien fait. C’est à la fin des cours qu’on donne les notes. Ça ne sert à rien d’être premier maintenant si c’est pour terminer deuxième ou troisième. Mais c’est positif pour le groupe, on fait du bon boulot, il faut continuer. » Maintenir l’effort également dans les bureaux. Invité cette semaine de l’émission Côté Sport sur Azur TV par Sébastien Serrano, le Président du Cavigal Nice Omnisport Diego Noto a indiqué, qu’aujourd’hui, il manquait 300.000 euros au club niçois pour valider le cahier des charges de Pro D2.

Continuer, c’est ce que « Edu » va faire sur le plan sportif, lui qui se satisfait du résultat. « Je pense que l’équipe joue par rapport à ma façon de voir le handball. Il y a eu des changements individuels et collectifs. C’est solide. Tout le monde a intégré notre système de jeu. Pas encore totalement, mais ça avance. Je suis content. Les joueurs sont de plus en plus performants jour après jour. Je suis très exigeant avec le groupe. On s’entraîne comme des tarés. Mais attention, il faut rester concentré. J’ai de la chance aussi d’avoir ce staff. » Fernandez-Roura est accompagné au quotidien par Brocardi et Wagner. « Ils sont mes deux piliers, mais deux jambes. Je ne suis pas seul. Nicolas travaille très bien et on voit les performances pour le moment. Didier s’occupe de tout : kiné, soins, médecins etc… Ainsi, je peux gérer l’équipe : technique et tactique. On gère très bien tous les trois. Chacun à sa partie, chacun est compétent dans son domaine mais on est toujours en contact, chacun donne son avis. Je ne discute pas pour les décisions car j’ai pleinement confiance en leur boulot, mais on donne toujours nos opinions. »

Fernandez, la pression, il connaît

Hasard du calendrier, au moment où Nice devient leader, c’est la lanterne rouge, Ajaccio, qui débarque à Pasteur. Une équipe corse qui, malgré son rang, a malgré tout gagné trois matchs et a décroché un nul. Oui, dernier, mais capable de prendre ici et là des points. Pour l’entraîneur niçois, aucune différence. « Depuis que j’ai débuté la saison, j’ai toujours préparé tous les matchs de la même façon : le premier, le deuxième ou le dernier. Tous les matchs sont les mêmes, ça ne change rien, je ne vais pas enlever un entraînement parce que c’est le dernier. Un match, tous les matchs, c’est trois points. Alors je suis attentif au relâchement quand il y a des matchs pièges. Ajaccio vient de battre Martigues de cinq buts ! Mais je crois en ce système, l’équipe y croit aussi. » Ajaccio est typiquement le genre de match à ne surtout pas manquer pour décrocher le titre et donc la montée en Pro D2. De plus, dans le même temps, Grenoble, deuxième avec un point de retard sur Nice, ira à Pau, troisième, à cinq points de Nice. Si les locaux confirment leur invincibilité à Nousty, Nice peut faire le break. Ce serait bien utile avant le match retour à Pasteur contre Grenoble, le 12 mars. 

Et c’est un coach confiant qui avance vers la responsabilité de, peut-être, entraîner une équipe pro la saison prochaine malgré tout ce qui a pu se dire sur sa nomination l’été dernier après les 22 ans de Claude Mirtillo à la tête de cette équipe et la dernière saison passée sur le banc par Jean-Baptiste Gervais, entraîneur et éducateur emblématique à Pasteur depuis longtemps. Le Président Tanguy Mouchot, en nommant « Edu », a cassé les codes, ce qui n’a pas destabilisé l’Espagnol pourtant porteur de beaucoup d’attentes. « Ça fait 20 ans que je supporte la pression sur mes épaules (Il a connu la Ligue des Champions avec l’Atlético Madrid et les duels magnifiques contre Montpellier avec Chambéry ; ndlr). Mais j’ai la confiance de Tanguy et des autres dirigeants. Je n’ai de problème avec personne. Je sais Claude très heureux aujourd’hui dans le staff des filles de l’OGC Nice. Il n’y a pas de souci. Et puis c’est la vie du monde du sport co. Il y a des changements. Moi peut-être que dans deux ans je serai toujours là, peut-être pas. On verra. Et puis d’un côté la pression j’aime bien. Ça donne encore plus envie. Mais il est clair que maintenant je suis coach et plus joueur. Je n’impose rien, mais je montre ma direction avec de la discipline, le respect des équipiers, la motivation, les valeurs. »

(Crédit photo : Magsport06)



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