Par Sudeast Info
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« J’arrive avec une culture de la gagne » (1)

Ecrit par Martial HESPEL

Nouvel entraîneur de la PNM de Carros, club qu’il a rejoint il y a trois ans chez les U15 puis les U17 avec des résultats notables, Jérémy Thouin se lance un nouveau défi chez les seniors.

Jérémy, tu as arrêté ta carrière de joueur il y a cinq ans. Comment s’est passée cette nouvelle période de ta vie ?

En deux phases. J’ai apprécié de ne plus avoir de contraintes sportives après deux décennies de pratique, à coup de trois ou quatre entraînements par semaine et des matchs plus ou moins lointain le week-end. Evidemment, tu dégages beaucoup de temps pour la famille et les amis. Et puis ton corps se régénère : se repose. En revanche, j’ai aussi ressenti de gros manques. Je pense à la dépense énergétique et à l’adrénaline des matchs. J’ai surtout eu du mal à faire le deuil de tout ce qui tourne autour de la vie de groupe : les conneries dans le vestiaire et aux entraînements, les bières du vendredi soir, les déplacements, les après-match etc… Si je n’avais pratiqué le handball que pour le handball, je n’aurai pas joué aussi longtemps. C’est aussi toute cette vie qui gravite autour qui me donnait l’envie de prolonger le plaisir chaque saison.

Deux ans plus tard, ta vie a pris un nouveau virage…

En mars 2017, ma compagne et moi-même, sommes devenus propriétaires d’un appartement à Carros situé à cinq minutes à pieds du gymnase. J’avais rencontré Cissou (Cyril Parmentelot ; ndlr), par hasard, lors d’un foot de fin de saison à l’initiative de Xavier Vouillot et Benjamin Fenasse. A l’origine il voulait me faire signer une licence de joueur, mais je lui ai dit que mes vieux genoux ne me le permettaient plus. En revanche, j’ai signalé que j’étais d’accord pour donner un coup de main chez les jeunes. J’ai toujours été reconnaissant d’avoir été encadré par des gens motivés, compétents et passionnés tout au long de ma carrière. Donc proposer mes services au CHBC, même si je ne connaissais pas trop ce club, me semblait logique. A cette époque, Xavier Mangematin m’avait contacté pour prendre un groupe à Monaco. Mais la proximité du gymnase a largement pesé dans la balance.

Quelles étaient alors tes attentes ?

Je n’avais pas de prétentions particulières. Je suis professeur d’EPS, mais auparavant j’ai aussi beaucoup travaillé au contact des jeunes : colonies de vacances, clubs de plage, éducateur sportif, assistant d’éducation, entraîneur en club etc… J’ai été responsable de pas mal d’équipes de jeunes quand je jouais à la CJ Bouguenais : du babyhand aux U16. J’avais déjà entraîné une équipe senior en Honneur Régionale en 2005 lorsque j’habitais Nantes, suite à une opération du tendon d’achille. 

Le projet ?

Cyril m’a tout d’abord proposé les U15. Une génération qu’il avait lui-même suivi de nombreuses années et qui était plus ou moins partagée à l’idée de changer d’entraîneur. La mayonnaise a pourtant bien pris avec les jeunes, les parents et les dirigeants. Ce fût une excellente saison, ponctuée essentiellement de victoires et au cours de laquelle j’ai pu découvrir le fonctionnement du club.

La suite ?

L’année suivante on m’a confié les U17 Métropole : une convention entre l’ASBTP Nice et Carros. Cela m’a parmi de reprendre contact avec Shirley Guillemenot et Frédéric Meynard. La première année, il a fallu construire un groupe, mettre en place un projet de jeu et une culture de la gagne, avec une équipe composée essentiellement de jeunes 2003. Nous nous sommes qualifiés en PACA Excellence. Mais nous avons dû subir une grosse frustration en juin car pour un but au goal average lors du tournoi de sélection à Istres, nous avons manqué le championnat U17 PACA Elite. 

Tu es donc reparti au même niveau…

Oui mais j’ai eu la chance de travailler dans la continuité, avec un groupe étoffé de 28 joueurs (Fathi Krai, son ancien équipier au BTP, entraîne lui la réserve ; ndlr) composé de mon effectif de l’année précédente et en y intégrant des 2004. Une saison parfaite en termes de résultats, aucune défaite, une qualification en PACA Excellence et nous étions toujours invaincus lors des matchs allers. Mais hélas, elle s’arrête brutalement, à cause de la pandémie du Covid 19. Frustration, goût d’inachevé, l’impression de ne pas être allé au bout d’une belle aventure.

On peut dire que tu as su vite faire tes preuves… Comment en es-tu arrivé sur le banc sur le banc de la PNM ?

Lors d’une brève discussion avec Cyril, dans le bureau du club, j’avais laissé échapper que la possibilité de pouvoir suivre et intégrer des jeunes que j’ai formé depuis ces dernières années en senior pourrait me motiver à accepter un jour ce poste. Mais un projet de catégorie U18 sur trois ans m’incitait à continuer l’aventure avec les jeunes. Mais lorsque le club a compris que Frédéric Chiaroni ne continuerait pas sa collaboration avec la Pré-Nationale et que le projet de U18 était abandonné par la Ligue, Cyril m’a contacté pour savoir si j’acceptais de prendre le groupe senior l’année prochaine.

Comment as-tu réagi sachant que ce groupe, hormis trois victoires en janvier, a connu une saison bien difficile ?

Pour avoir vu le groupe évoluer, à l’entrainement et en match, j’ai tout d’abord émis une réserve. J’avais besoin de savoir qui continuait ou pas, de voir s’il était encore possible de remettre en place une dynamique positive et de me renseigner sur d’éventuels renforts. Avec pas mal de retours allant dans ce sens, j’ai donc accepté cette responsabilité. J’arrive auprès d’un groupe écorché, qui a vécu une saison difficile, mais ce n’est certainement pas à moi de remettre en question ce qui a été fait avant. Je n’ai aucune certitude par rapport à la réussite ou l’échec de mon intervention à venir. J’arrive avec des idées, un projet de jeu et une culture de la gagne.



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