Par Sudeast Info
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« J’ai fait le bon choix »

Ecrit par Martial HESPEL

Après trois ans en DN1 à Dijon, le Varois Jérémy Defaye, formé lors de ses années Juniors au Cannet-Rocheville, revient sur la Côte d’Azur au Team Cycliste Azuréen. Il se confie.

Jérémy, avant d’évoquer ton retour sur la Côte d’Azur, léger retour en arrière. Parles de nous de ton dernier hiver et de tes objectifs à ce moment là ?

Je voulais, dans un premier temps, conclure la guérison de ma blessure au genou : fracture du plateau tibial. Plus précisément mettre en place de la rééducation chez le kinésithérapeute pour retrouver le muscle que j’avais perdu et ainsi pouvoir aborder la saison 2017 dans les meilleures dispositions et être prêt. J’avais en tête de marcher dès le début de saison car, sans vraiment rouler énormément, j’arrive à performer rapidement donc j’apprécie toujours le début de saison. Après, si les résultats étaient suffisants, pourquoi pas être stagiaire-pro et signer un contrat professionnel en 2018.

Même si pour le moment rien ne s’est concrétisé avec une équipe professionnelle, es-tu satisfait de ta dernière année Espoir ?

À vrai dire j’étais vraiment satisfait de mon début de saison en étant toujours, tout du moins très très souvent, dans les tops 10, au milieu des tous meilleurs. Je partais sur une bonne voie. Puis est arrivé le début de l’été, fin mai et début juin, avec toutes les grosses courses prévues. A ce moment là, les imprévus se sont enchaînés et la fatigue s’est accumulée. J’étais bien mais pas au point de pouvoir jouer quelque chose. Et puis j’ai été malade durant le Tour de Savoie Mont Blanc : ça n’a rien arrangé. Mais, par moment, durant l’été, je m’en sortais avec quelques petits résultats jusqu’à la fin d’année mais rien d’extraordinaire. En conclusion on va dire que je suis satisfait du début de saison et un peu moins de la suite. Pour 2018 j’aimerai repartir sur les mêmes bases mais toute la saison.

Une course est-elle sortie du lot ?

Deux courses ont retenus mon attention cette année : Liège-Bastogne-Liège Espoirs et le Picollo Giro di Lombardia, le tour de Lombardie Espoirs. Ce sont deux courses d’un jour magnifiques et c’est là que j’ai pris le plus de plaisir.

Une pensée pour Dijon au moment de ton départ après trois ans passés là-bas ?

Je remercie évidement l’ensemble du club. Le Président, l’encadrement, le staff, les coureurs, mais surtout les bénévoles et les sponsors car sans eux les clubs n’existeraient plus. J’ai passé vraiment trois belles années mais j’avais envie de changer d’air. J’ai, pour moi, fait le bon choix et j’en suis ravi.

Qu’as tu appris en trois ans ?

J’ai déjà découvert le haut niveau avec les Élites Nationales et même les classes 2 UCI avec les pros. J’ai aussi découvert une organisation bien plus carré qu’avant, comme des convocations avant toutes les courses, les stages etc… Et puis aussi le fait de courir en équipe car en Juniors on s’en sort même sans une équipe nombreuse. Mais en Elite, surtout sur les courses par étapes, ça devient très très compliqué sans réel collectif. Et enfin j’ai aussi appris sur moi, mon organisme, ma façon de récupérer etc… Je sais dorénavant comment m’entraîner et me gérer en apprenant de mes erreurs.

Tu aspires à signer professionnel mais voilà que tu quittes une DN1 pour une DN2. Parles-nous de ce choix…

Vous savez, beaucoup de gens ne voient que par les DN1 car ils pensent que c’est le tremplin unique pour passer pro. Mais à ma connaissance, cette année, plusieurs DN1 n’ont pas de coureurs qui passent chez le pros alors qu’au moins deux gars de DN2 ont eux décroché un contrat comme à Dinan (Thibault Gernalec rejoindra Fortuneo en août 2018 quant à Alan Riou ce sera plus tard dans ce même équipe en 2019 ; ndlr) et Bourg-en-Bresse (Victor Lafay, le champion de France Espoir, qui rejoint Cofidis ; ndlr). Alors oui on regarde davantage les DN1 car les coupes de France sont plus « réputées » mais elles ne me conviennent pas vraiment et ce qui compte avant tout pour moi c’est de me sentir bien avec mes coéquipiers dans l’équipe où je suis. De plus le programme de courses sera le même ou sensiblement le même. Je n’ai aucune inquiétude la dessus et je compte bien montrer à pas mal de personnes que c’était un très bon choix !

Pourquoi le TCA ?

J’ai suivi leurs courses toute la saison dernière, mais aussi les gars qui y évoluaient et tout le monde voyait que ça se structurait. Olivier Presse et Frédéric Doutre voulaient me rencontrer. Nous avons bien discuté. Le Team Cycliste Azuréen possède un très très beau projet et surtout en réunissant trois clubs de la région (le Sprinter Club de Nice, Hyères et Saint-Tropez ; ndlr). Encore une fois, c’est un super projet. Et pour l’avenir ce dernier est encore plus imposant.

Ta licence sera à Hyères ?

Effectivement. J’avais quitté le vert de Rocheville pour le noir de Dijon et je reviens à du vert, comme quoi ce doit être une couleur qui me plaît… (Le maillot du TCA est lui bleu ; ndlr).

Revenir sur la Côte d’Azur est important pour toi ?

Bien sûr. J’en suis parti car, à l’époque, il n’y avait aucune structure de ce type sur la Côte d’Azur lorsque je suis sorti des juniors après mes années au Cannet-Rocheville. Cela a changé avec une très belle structure un très beau projet. J’y reviens pour aussi, si je peux, aider au développement de l’équipe et faire en sorte qu’avec tous les coureurs on s’entende bien et qu’on s’amuse sur le vélo la semaine et le week-end.

Tes ambitions en 2018 ?

Les objectifs seront similaires à ceux de cette saison à Dijon, comme je le soulignais précédemment j’adore le début de saison donc j’espère être bien à cette période. Ensuite j’ai quelques idées de courses par étapes que je voudrais faire et où j’espère me distinguer. Pour l’instant je ne peux rien dévoiler puisque nous attendons les invitations mais je sais qu’Olivier et Fred y travaillent donc je ne fais aucun soucis !

Ton programme hivernal ?

Je pense reprendre aux alentours du 15 novembre. Cela fera pile un mois après le chrono des Nations. Assez de temps pour recharger les batteries. Je pense aussi participer à deux ou trois cyclo-cross pendant l’hiver et peut-être le championnat Régional même si avec seulement deux semaines de vélo ce sera dur mais j’apprécie ces épreuves car c’est une bonne occasion de faire quelques efforts de façon ludique. Mais globalement la préparation sera la même que l’an dernier. Pourquoi changer puisque ça a fonctionné ?

(Crédit photo : Hervé Dancerelle / DirectVélo)



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