Cinquième de NM1 il y a deux ans, quatrième la saison passée, le Cavigal est aujourd’hui troisième du championnat et est toujours en course en coupe de France. Le coach Mirtillo est confiant.
Premier constat, le Cavigal est plus que dans le coup. Troisième après cinq journées de NM1, l’équipe de Claude Mirtillo, sans être flamboyante, est efficace. Dernier succès en date, samedi soir, à domicile (32-28) contre le ROC Aveyron Handball. « On s’est fait bousculer en début de match. Il n’y pas de joueur exceptionnel chez nos adversaires mais c’est très athlétique et cohérent. Rodez possède un très bon gardien, une belle assise défensive et en attaque c’est posé », loue Claude Mirtillo l’entraîneur niçois. Ainsi, à la dix-huitième minute de jeu, ce sont les visiteurs qui sont devant (8-11). « C’est une équipe très bien organisée avec un entraîneur qui a su installer un système très intéressant. Nous avons eu beaucoup de mal à nous mettre en place. » Mais le Cavigal va trouver son rythme et exploiter les deux suspensions temporaires de deux minutes du côté de Rodez en fin de première mi-temps (15-13). « Nous nous sommes mieux organisés et après avoir pris la mesure de notre adversaire nous avons creusé l’écart. J’en ai profité pour faire tourner mon effectif afin de voir mes cadres souffler. Terminer le match avec dix ou douze buts d’écart ne sert à rien. Nous sommes restés sérieux pour gagner de quatre buts. Chacun a pu jouer. »
« Il y a quelque chose en plus »
Un match peut-être charnière pour les Niçois. Les propos de Claude Mirtillo respire la confiance : « Mon équipe commence à jouer ensemble. Chaque individu est au service du collectif. Je sens une vraie osmose. » L’entraîneur prolonge sa pensée : « Cette année il y a quelque chose un plus que la saison passée. Sur le banc tout le monde encourage et est à l’écoute des garçons qui sont sur le terrain. Je n’ai pas forcément eu ça la saison dernière. C’est aussi de ma faute que je ne suis pas parvenu à insuffler cet esprit au groupe. Là, c’est différent. Je ne renie en rien le groupe de la saison. On termine quatrième : ce n’est pas rien. » Mais de la saison écoulée, l’entraîneur se souvient aussi de nombreux matchs gagnés sans convaincre, à l’arraché, mais aussi de garçons souvent en train de râler car insatisfaits d’être remplacés, mais aussi à ressasser une passe ou un tire manqué. « Aujourd’hui c’est différent. Quand un gars rate un geste, le banc lui saute dessus pour l’encourager. Je le répète, chacun est au service de l’autre. Je sens de bonnes ondes. »
« Je suis très prudent »
L’entraîneur niçois s’attend, le 2 novembre prochain, pour la prochaine échéance du Cavigal, à « un match piégeux » contre la NM2 du Handball Mougins – Mouans-Sartoux – Mandelieu à l’occasion du troisième tour de la coupe de France. « Le HB3M va jouer à fond la caisse. Je n’ai vraiment pas envie de perdre et je veux voir ma formation rester sur une dynamique positive. Mais Mougins est une équipe ambitieuse, qui a effectué un gros recrutement cet été et qui a de bons arguments. » Mirtillo ne trichera pas et alignera ses cadres en coupe de France. « C’est une bonne équipe de NM2 qui n’est pas beaucoup plus faible que nous. Je suis très prudent. C’est important de gagner. Il est hors de question de galvauder ce type de match. » Le Cavigal voit plus loin puisque au cinquième tour, les clubs de LFH entrent en piste avec un tirage par secteur géographique et donc la possibilité de tomber face à la LFH de Saint-Raphaël où évolue aujourd’hui un certain Xavier Barachet, qui a grandi au Cavigal, dont le père, Jean-Marc, est toujours aujourd’hui Président du club niçois. « Nous préparons ce match de coupe très sérieusement. » Un gros programme au championnat attend ensuite le Cavigal avec un déplacement à Martigues puis la réception de la réserve de Montpellier. « Il faut continuer ainsi : le groupe est vraiment bien. »
Voir plus d'articles de la même catégorie