Elle voit ses efforts payer. La Régionale Féminine de Grasse vient de sortir de la zone rouge après un bon début d’année 2015 et confirme ses progrès de match en match.
Elles n’ont rien lâché. Et pourtant. Lors des onze premières journées de Régionale Féminine, le GVB a remporté un seul et unique match, 3 sets à 1, face à l’actuelle lanterne rouge, Fréjus. Lors de toutes ses autres rencontres, l’équipe a perdu 3-0 ou 3-1. Le calcule est simple, en onze journées, Grasse n’a marqué que trois points. « Depuis le début de saison, l’équipe avait un fond de jeu mais avait une véritable difficulté pour conclure les points », explique Ruben Collejon, le President Grassois à www.magsport06.fr. « Même si les joueuses qui sont chez nous depuis plusieurs années, Marion Bianchi et Indiana Demuzio qui sont un peu les cadres, avec le coach Nicolas Malgioglio, ont essayé de garder le cap, la motivation et la confiance de toute l’équipe, fatalement après une série de défaites, ont été touchées. »
Et puis est arrivé le 25 janvier, à Mandelieu. Avant cette rencontre, les Grassoises n’avaient décroché qu’un tout petit set hors de leur gymnase : 24-26 à Mouans-Sartoux. Malgré ça, Grasse est allé gagner 2-3 à Mandelieu, avant d’enchaîner, par une belle revanche contre Mouans-Sartoux, toujours 3-2. « Le coach a réussi à remobiliser l’équipe. A cela il faut ajouter la montée de plusieurs jeunes : Pauline Dronsart, Lea Hellec et Marie Uhl. Sans oublier Ivana Pantovic, ancienne joueuse professionnelle. Elles ont apporté un véritable coup de booste au groupe. Les jeunes ont été très bien accueillies, Ivana aussi, toute l’équipe s’est remise au travail pour se sauver d’une descente. » Après cette victoire contre Mouans-Sartoux, Grasse s’est déplace dans le Var, à Vidauban, prétendant à la montée en Pré-Nationale. Une défaite 3-1. En effet, après avoir remporté la première manche 22-25, Grasse a craqué, 25-16 25-15 25-16. Pas de panique, ce match n’était pas le plus important, le suivant et dernier à ce jour, bien plus.
« La confiance est revenue »
En effet, Grasse a retrouvé Fréjus. Et face au dernier, il ne fallait pas simplement gagner, mais prendre les trois points. Contrat rempli, avec un scénario inverse à celui de Vidauban : 25-23 16-25 17-25 19-25. Grasse n’est plus relégable. « La confiance est revenue et l’équipe sort de la zone de relégation », se réjouit le Président. Et cette place en Régionale reste capitale pour le club qui ne doit pas voir ses filles déserter le salle Omnisports.
Mais rien est joué. Grasse et la Valette possède dix points, Cogolin, neuf et Fréjus six. Tout reste à faire surtout qu’il reste encore sept journées à disputer. Oui, la saison est longue, très longue pour ce niveau. A titre de comparaison, en Nationale 3, seules dix équipes composent le championnat où Saint-Laurent évolue. En Régionale, elles sont douze ! Et même si le championnat est assez hétérogène, sa longueur n’empêche pas les retournements de situation. « Il nous reste sept matchs pour valider cette remontée. Tout le monde a travaillé dans le même sens. Le mérite de cette reprise est avant tout à attribuer aux joueuses qui ont été dans le dur pendant un temps, mais qui n’ont pas lâché. Elles doivent rester motivées et concentrées pour aller chercher le plus de victoires possible. »
Et le calendrier de reprise de Grasse s’annonce très particulier. Le 14 mars, il faudra recevoir le Nice Volley-Ball, deuxième, qui tient à son objectif de monter en PNF. Derrière, il faudra enchaîner avec l’ASPTT Nice, septième, qui reste sur trois victoires consécutive et neuf points. Puis, ce sera Cogolin et la Valette. Faux pas interdit.
(Crédit photo : Greg Capelier)
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