A tout juste 21 ans, Lucas Gehin quitte l’UC Monaco après deux saisons, ayant besoin de parcourir un autre calendrier. Le voici coureur de la DN2 du Sprinter Club de Nice.
Après deux saisons passées à Monaco dans le projet U23 de l’UCM, le Français Lucas Gehin rejoint la DN2 du Sprinter Club de Nice – Jollywear. « Je voulais courir un peu plus en France, notamment en faisant des courses que je n’ai jamais faîte et qui grimpent moins, plus vallonnées et plus accessibles à mes capacités que les courses qu’on a fait avec Monaco », explique t-il à www.magsport06.fr. Car en effet, à Monaco, Gehin a beaucoup couru en Italie mais aussi des courses très ardues de montagne. Autre intérêt pour Gehin de rejoindre Nice, gagner sa place dans le groupe pour courir un maximum de coupe de France DN2. « Je l’espère, c’est quand même le haut niveau en France. On ferra tout de même quelques courses U23 dans l’année. »
Ses deux années à Monaco lui ont permis de gagner de la caisse. Le natif de Cannes, qui vient d’avoir 21 ans, se dit satisfait. « Le bilan global est satisfaisant. La première année a été très dure avec les études et puis le changement brutal de niveau (Il venait du Cannet-Rocheville ; ndlr) mais j’ai appris des choses qui m’ont servi pour cette saison, même si j’aurais souhaité un peu plus de résultats. J’espère continuer à progresser et qu’ils viendront l’année prochaine ! Et puis avec Monaco j’ai découvert des supers courses, le plus haut niveau des espoirs, des partages avec d’autres cultures donc c’était une tres belle expérience. » En effet, pendant un an, Gehin a tout partagé avec un Hollandais, un Britannique, un Colombien, un Estonien, un Ukrainien, un Italien, un Monégasque et un autre Français, Hudry. « C’était vraiment bien de pouvoir découvrir ça, avec chacun sa culture, ses façons de faire les choses etc… C’est vraiment enrichissant d’avoir découvert cela. »
C’est donc un homme qui rejoint Nice, alors que c’était un garçon qui sortait de l’adolescence qui avait signé à Monaco et ses heures sur un vélo ont évolué en conséquence. « J’ai fini mes études l’année dernière. J’avais décidé de faire une année de vélo et là, pour 2017, je décide d’en faire une deuxième, qui sera sûrement la dernière à ce niveau. » Sauf s’il explose à Nice et que son niveau peut lui offrir d’autres perspectives. « J’ai toujours continué à m’entraîner en progressant dans les charges de travail. En moyenne en saison c’est entre 500 et 600 kilomètres par semaine même si il y a des semaines plus calmes et des petites périodes de repos. Mais c’est sûr que par rapport à il y a deux ans je m’entraîne plus car il n’y a plus les études, mais aussi mieux, de façon plus structurée et plus logique, en pensant à bien récupérer. »
Gehin met donc toutes les chances de son côté pour ne rien regretter de sa carrière de cycliste. L’année 2017 doit lui en mettre plein les yeux. « J’espère pouvoir faire des belles courses tout au long de l’année que ce soit en coupe de France ou non, continué à progresser, faire de bons résultats et être présent toute la saison et surtout prendre du plaisir. » Cet hiver, pas de cyclo-cross pour Gehin mais du VTT, de la course à pied et de la musculation. Dimanche prochain et dans quinze jours il participera à des courses à pied : des cross. Histoire de bosser sa condition en sortant du cadre à pédales : varier. Arrivera ensuite le foncier à vélo et encore de la musculation.
(Crédit photo : Maxime Sergers / Direct Vélo / Photo GF)
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