Par Sudeast Info
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Eysseric : « Je suis en forme »

Ecrit par Martial HESPEL

Jonathan, quel est ton bilan de ton Challenger d’Arad en Roumanie ?

Très bon. J’ai réalisé des matchs très corrects. Mais j’ai toujours ce goût amère par rapport à la demi-finale. Je joue Marius Copil, chez lui, devant son public. Ce dernier a d’ailleurs bien joué son rôle : c’était chaud. Je mène 4-2 au troisième set, je ne passe pas loin de mener 5-2. Finalement je me fais debraker et je perds 7-5 au troisième. Copil est un garçon qui sert très bien, jamais en dessous de 220 km/h et possède une grosse seconde aussi. Malgré cette petite déception, ce tournoi est vraiment dans la continuité de mes performances depuis plusieurs semaines. Au premier tour, je passe contre un garçon qui n’avait pas le niveau : un Roumain qui a obtenu une wild-card. En huitième, je réalise un gros match contre Rufin et en quart je bat un Tsung-Hua Yang qui joue très bien. Avec une demi-finale en Challenger, j’obtiens plus de points qu’avec ma victoire en Future à Grasse. Je dois réaliser ce type de performance toutes les semaines.

 

Tu as également étais en demi-finale du double avec Nicolas Renavand…

J’ai joué trois matchs le vendredi. Contre Yang en simple en quart de finale, puis notre quart de finale de double avec Nicolas Renavand qu’on gagne contre Andreozzi et Jaziri. Vingt minutes plus tard, on enchaîne avec la demi-finale contre les Croates Veic et Skugor. J’étais cramé… On perd au troisième set 11 points à 9 avec une balle de match à 9-8. Nous avions un peu les boules…

 

« Peu importe le garçon en face de moi »

 

Tu es aujourd’hui 202e mondial en simple, le meilleur classement de ta carrière. Ton sentiment ?

Je savais qu’en battant Copil, je me serais situé vers la 190e place.Mais le chemin est encore long. Il y a deux ans, lorsque j’avais atteint mon meilleur classement de l’époque, je pensais que j’avais fait le plus dur et que tout allait suivre tout seul derrière. C’est justement à partir de là que j’ai commencé à chuter au classement. Maintenant un gros travail m’attend. Je joue cette semaine au Challenger de Blois et à partir de juillet j’ai beaucoup de points à défendre. Mais quoi qu’il en soit, le plus important c’est de gagner des matchs et de garder ce bon niveau. Il n’y a pas de raison que je n’y arrive pas.

 

Cette semaine tu joues au Challenger de Blois et tu affrontes au premier tour un Colombien : Carlos Salamanca. Tu le connais ?

Oui. Il est bon. Je dois faire très attention car c’est un ancien 137e mondial en 2010. Il revient de blessure. C’est un lucky-loser car au dernier tour des qualifications il a perdu contre Maximo Gonzalez. Ce dernier a été 58e mondial il y a quatre ans. Salamanca profite donc d’un forfait de dernière minute dans le tableau principal. Ce n’est pas un mec facile à jouer. Mais je suis en forme et peu importe le garçon en face de moi, je dois gagner.

 

On te voit beaucoup jouer en double avec Nicolas Renavand en ce moment, vous êtes partis pour un long chemin ensemble ?

Aujourd’hui j’ai gagné 53 places grâce à notre demi-finale à Arad : me voici 335e à l’ATP. Nicolas est lui 149e. On rejoue ensemble cette semaine à Blois. On sait qu’avec une grosse performance, on peut très vite monter. Mon premier objectif en double est de me rapprocher un maximum de lui au classement. Cela pourra peut-être nous ouvrir des portes pour des gros tournois. L’année dernière, Nicolas a obtenu une wild-card pour le double au Masters 1000 de Paris Bercy et est arrivé en quart de finale. Ça fait tout de suite 300 points de gagnés. Le but est de gagner tout ce que je joue. On a déjà remporté quelques Futures ensemble. En ce moment on est passé au niveau au dessus en s’alignant sur des Challengers. On va essayé d’aller le plus haut possible. A Arad, on perd en demi-finale, j’étais cramé mais je pense que nous étions la paire la plus forte de tournoi. Mais ces trois matchs en une journée étaient trop lourd.



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