Son début de saison reste plus probant qu’il y a un an. Jonathan Eysseric (256e) affiche un niveau correct, frôle les bons points, mais peine à conclure les points importants. Le Grassois reste confiant pour la suite.
Un changement de programme. Contrairement à la saison passée, Jonathan Eysseric, pourtant dans les clous, a décidé de faire l’impasse sur les qualifications de l’Open d’Australie. Il sort alors de trois challengers en Amérique du Sud : deux en Argentine et un au Brésil. S’il est resté sur une bonne note avec une finale en double à Rio de Janeiro, le Grassois n’est pas parvenu à franchir les paliers en simple.
Une défaite à Mendoza, 7-5 au troisième set, contre Thiago Monteiro. Alors qu’il avait basculé en tête en décrochant la première manche, il ne lui a pas manqué grand-chose pour atteindre les quarts de finale. Un peu court la semaine suivante au premier tour de Buenos Aires face à l’ancien 58e mondial Maximo Gonzalez, il regrettera davantage sa défaite d’entrée à Rio de Janeiro face à Gastao Elias (6-3 6-7 3-6). « C’est le début de saison mais ce match (Contre Elias ; ndlr) m’a quand même un peu fait mal. Je mène 6-3 5-3 et je n’ai pas su finir. » Un match où le Français va sortir très déçu… « Mais le niveau est la donc c’est à la fois rassurant mais on veut gagner ces matchs. Comme contre Elias, c’est un match (Contre Monteiro ; ndlr) que je dois gagner. Monteiro a très bien joué et sera sûrement un très bon joueur mais je mène encore une fois. Ce sont des matchs au couteau ici où les joueurs ont parfois – pas tous loin de là – moins de qualité tennistique que les Européens mais ne lâchent strictement rien », analyse t-il auprès de www.magsport06.fr.
Eysseric est actuellement en Equateur pour disputer les qualifications du simple sur l’ATP 250 de Quito. Un premier tour très compliqué l’attend dans quelques heures avec une opposition face à Renzo Olivo. Ce dernier, après avoir gagné ses trois matchs de qualifications, a atteint le deuxième tour de l’Open d’Australie, seulement battu, en cinq sets, par Delbonis. « J’enchaîne ensuite avec un challenger à Saint-Domingue. J’espère que ces matchs tourneront en ma faveur. Il ne me manque pas grand-chose et ça fera une grosse différence. » Cet hiver, l’ancien n°1 mondial Junior a changé ses habitudes. Il n’a finalement passé que très peu de temps, à Cannes, aux côté de Jean-René Lisnard. « J’ai passé l’hiver toujours avec BFS Training pour le physique, puis j’ai rejoint l’académie de mon papa (Photo), le Team Eysseric au Tennis Club du Vignal, où j’ai pu très bien me préparer sur terre car on bénéficie de terres extérieurs et de deux courts couverts en terre battue donc c’était top et je les remercie pour leur aide. »
(Crédit photo : Jonathan Eysseric)
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