Suite à nos interrogations publiées dans nos colonnes jeudi, Tanguy Mouchot, président du Cavigal, a tenu à offrir des réponses sur la situation sportive et structurelle du club.
Président, même si mathématiquement ce n’est pas joué, il sera très compliqué d’aller chercher le titre de Nationale 1 Masculine et, encore une fois, le Cavigal, en réalisant une grande saison, risque de passer tout proche… Pourquoi le titre semble infiniment échapper à l’équipe fanion ?
Il faut se poser la question. On le rate de peu. On va peut-être repenser certaines choses. Depuis plusieurs années on est sur le podium, mais on y arrive pas. Ça nous laisse une année de plus pour travailler, surtout sur la communication et l’environnement du club. On verra… Je pense qu’il y a d’autres boulots à analyser que travailler sur l’équipe première.
Par exemple ?
Il faut développer la communication autour du club. Avoir une salle Pasteur plus accueillante. Il faut que la mairie nous aide à avoir un bel outil de travail. Car la course à la montée coûte cher, surtout quand tu n’y arrives pas. Il y a quelques années, lorsque les filles de l’OGC Nice sont montées en D2F, de notre côté il y avait deux places pour monter en Pro D2 : on termine troisième. Maintenant les filles sont en LFH ; oui on a peut-être manqué le train. A nous de combler ce manque autrement.
Des économies seront donc faites sur la composition de l’effectif ?
Nous allons davantage nous tourner vers le recrutement de jeune comme Marc Gimenez (Qui a remplacé l’été dernière Bavou Loutoufi aujourd’hui joueur/entraîneur de la NM2 du HB3M ; ndlr). Marc tient très bien son rôle. Il est peut-être un peu moins bon individuellement, mais il occupe une très bonne place dans le collectif. C’est avec ce type d’exemple que l’on va réfléchir autrement, au même titre que Darko Cvetkovic (Gardien qui a remplacé Flavien Lorenzelli ; ndlr). Ils sont pile dans le profile qu’on recherche. De bons joueurs, sans pour autant se mettre sur la paille. La logique est là, pour mettre des finances ailleurs. Mais, encore une fois, nous devons travailler sur la communication et notre gymnase Pasteur et à côté de cela, au niveau sportif, faire des coups sur le recrutement, comme on a pu le faire l’été dernier.
La mairie est derrière le club ?
Il y a déjà eu des rénovations il y a deux ans. Des représentants de la mairie sont revenus voir la salle et ont constater plein de choses. Pasteur a été inauguré il y a cinquante ans. Il y énormément de choses à faire. On ne peut pas tout reprendre, cela coûterait des millions d’euros, mais on pense à un bon coup de peinture, revoir la signalétique, l’éclairage, les indications, les affichages, avoir de grands portraits de joueurs dans la salle (Comme on peut le voir à Palmeira, salle de la Ligue B du Nice Volley-Ball ; ndlr). Cela est nécessaire. Il faut montrer à chacun qu’on est bien à Pasteur. Cet outil doit nous aider à trouver des partenaires. Ça part de là… Même si j’embauche un commercial pour trouver des partenaires, il faut bosser avec la mairie sur Pasteur pour faciliter les choses. Il faut intéresser, attirer le public. Offrir une nouvelle image, rafraîchissante. Avec beaucoup d’autres détails, comme rénover les vestiaires. Rien n’a changé depuis les années 97-98 lorsque nous étions en première division.
Cela fait parti des améliorations sur lesquelles il faut se pencher pour ce qui concerne la communication ?
Comme sortir un budget pour un site internet. S’offrir une nouvelle stratégie. On y arrivera. S’offrir une belle campagne de photographies, plus professionnelles, dans l’air du temps.
Un mot sur l’état d’esprit à afficher pour la Nationale 1 en cette fin de saison ?
Le groupe a travaillé dur. Il serait dommage de tomber à la quatrième place et lâcher prise. Il ne faut pas se démobiliser et tout faire pour conserver un petit enjeu.
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