Comme prévu, la lutte pour la montée en Nationale 3 s’annonce passionnante en PNF. Le point du côté de Cannes – Mandelieu, deuxième, avec le coach Stéphane Sédano.
Stéphane, après sept journées, ton équipe est deuxième au sein d’un haut de tableau très homogène…
Le championnat est conforme à ce que l’on pensait avant qu’il ne débute. Cinq équipes sont au dessus et vont lutter jusqu’au bout pour la montée. BTP Nice qui est favori, Cagnes-sur-Mer, Vallauris et Les Collines. Ces équipes ont toutes un bel effectif qui ne serait pas ridicule en Nationale 3. La montée va donc être compliquée. On le sait et c’est pour cela qu’on doit faire preuve d’humilité jusqu’au bout pour atteindre notre objectif de monter.
Attention, nous n’en sommes pas encore à mi-parcours…
Même si la trêve est là, on fera un vrai point à la fin des matchs aller, puisqu’on aura joué contre nos quatre concurrents directs et à chaque fois à l’extérieur (Cannes doit encore aller à Vallauris le 21 janvier ; ndlr) ! On s’est bien repris après notre non-match lors de la première journée à Nice en remportant toutes nos rencontres depuis, mais ce sera très serré jusqu’au bout surtout qu’on ne sait toujours pas le nombre d’équipes qui va monter en fin d’année, situation ridicule mais qui va faire que tout le monde va rester sous pression jusqu’au bout avec beaucoup d’espoirs (Le chiffre de quatre montées semble aujourd’hui validé ; ndlr).
Cette saison de PNF est une belle répétition en vue d’une possible saison en Nationale 3 l’année prochaine ?
Ce championnat va être compliqué jusqu’au bout, il faut féliciter nos concurrents à la montée car ils ont tous fais du bon boulot pour avoir des équipes compétitives et même si le score de nos victoires à Cagnes ou aux Collines étaient conséquents, cela ne reflète en rien la vrai valeur de ces deux collectifs. Ce championnat nous sert de véritable vivier pour la formation de nos très jeunes joueuses comme Lamia Taibi qui a de plus en plus de temps de jeu à 16 ans et demi. Quatre autres joueuses ont 17 ans et demi. J’espère que si on venait à monter en Nationale 3 cela donnera envie à beaucoup de jeunes joueuses de nous rejoindre pour intégrer ce collectif et rêver un jour à jouer en équipe une. La formation est très importante pour notre club et on en est très fier.
Le groupe monte en pression ?
Sur nos prestations nous nous améliorons de matchs en matchs et je regrette que la trêve arrive maintenant, on aura un très gros match à la reprise à Vallauris, qui semble aussi s’améliorer au fil des matchs. Ce sera du 50 / 50 mais ce sera chez eux.
L’échange avec la Nationale 1 est bénéfique ?
Le fait que beaucoup de nos jeunes joueuses s’entraînent ou jouent même des fois avec la Nationale 1 est un vrai plus, à la fois au niveau technique mais aussi physique, nous nous calquons sur le projet de jeu prôné par Jean-Louis Leblond avec la Nationale 1. Je n’invente rien, je suis dans la continuité de son travail, il y a une vrai osmose et je suis vraiment ravi des filles qui des fois redescendent du groupe fanion au niveau de leur implication : elles sont exemplaires.
Quelques mots pour terminer l’année ?
Deux. Le premier pour remercier Jean-Louis Leblond. C’est un régal de bosser avec lui, on échange beaucoup, ça m’aide bien-sûr énormément et c’est clairement valorisant de voir un entraîneur, qui est en course pour la montée en D2F, s’intéresser et se soucier autant de l’équipe réserve ! Je suis amoureux (rires). Enfin, je souhaite bien-sûr une belle année 2018 à tous les passionnés de sport et de handball en particulier, surtout que celle-ci se termine de la plus belle des manières avec le titre de championnes du monde des filles de l’équipe de France. Vive le handball.
Crédit photo : Ln Villard)
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