Par Sudeast Info
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Couillard nous dit tout

Ecrit par Martial HESPEL

De retour de trois Futures en Pologne, Guillaume Couillard, coach national à la Fédé Monégasque, évoque les performances de Romain Arneodo et Benjamin Balleret.

Guillaume, première question, pourquoi avoir choisi la Pologne pour ce mois d’août et pour trois Futures ?
Lorsqu’on choisi une tournée de ce type, avec trois tournois dans le même pays, il faut prendre en compte la surface. Tous les tournois ne sont pas sur terre battue. La Pologne oui : c’est notre premier critère. Ensuite il y a le nombre de points à gagner. En Future il y a les 10.000 $ et les 15.000 $. Le premier était un 10.000 et les deux autres des 15.000, donc avec plus points à prendre. Ensuite, la Pologne ce n’est pas très loin et ce n’est pas très cher non plus. Quand tu y restes trois semaines, ça engage des frais. Et enfin, dans les trois tournois les garçons entraient directement dans le tableau final, c’est toujours mieux que d’en voir un risquer de sortir dès les qualifications.

Le bilan est de trois finales pour Benjamin Balleret, une demi-finale pour Romain Arneodo, deux titres double pour Benjamin dont un avec Romain…
Pour rappel, Benjamin n’avait pas joué depuis près de trois semaines : il était fatigué. Romain aussi en raison de forfaits à cause de son poignet. L’idée pour Romain était donc de se remettre dans le rythme. Il a atteint les demi-finales du simple dès le premier tournoi (battu par Balleret ndlr). On espérait le voir faire aussi bien ensuite. Il perd au premier tour lors du deuxième tournoi et en huitième de finale à Poznan : à chaque fois en trois sets contre de bons joueurs. Nous étions un peu déçus car il n’obtient pas le nombre de points espéré. Mais il va s’accrocher, s’appuyer sur ce qu’il a fait, il n’y a rien de catastrophique. Pour ce qui est de Benjamin, il était venu pour tout gagner. Il fait trois finales, c’est très prometteur.

Justement, Balleret, après ses trois finales consécutives perdues en Pologne, porte à cinq son nombre de finales perdues en 2013, contre aucune gagnée. Un syndrome ?
Non je ne pense pas. Ce n’est en tout cas pas dans son esprit. Au bout d’un moment il y a une certaine fatigue mentale qui s’installe. Mais il n’y a pas de pression ou de tension particulière. Benjamin a 30 ans et il se connaît. Il puis c’est tout bête, mais il joue en finale à chaque fois contre le meilleur joueur du tournoi. Le gars n’est pas là non plus par hasard. Il y a plus d’enjeux, plus de fatigue, tous les éléments ajoutés font que c’est très difficile. Mais il peut très bien faire encore cinq finales et gagner les cinq.

On a vu Benjamin très virulent sur Twitter contre Mesaros (« Perdu une dure bataille aujourd’hui en finale a Poznan, dommage que mon adversaire Mesaros ai une attitude aussi lamentable pour le tournoi (…) Mesaros tu es une honte pour le tennis… ») le Croate vainqueur du tournoi ce dimanche…
D’après ce que j’ai compris, Mesaros a fait pas mal de cinéma en appelant le kiné toutes les trois minutes. De l’anti-sportif. Mais je n’ai pas encore parlé de vive-voix avec Benjamin donc je n’en sais pas plus….

« De la confiance en double »

Parlons du double, si Benjamin a perdu ses cinq finales de simple, il a en revanche gagné ses cinq finales de double en 2013. Comment expliquer cette réussite ?
Avant ce n’était pas un grand objectif pour lui. Aujourd’hui quand il s’inscrit c’est pour gagner. Avant il prenait le premier et le deuxième tour comme des matchs de réglages pour le simple. Mais maintenant il veut aller au bout. Cette grande réussite en double aurait très bien pu lui arriver avant. Aujourd’hui il s’investit à fond.

Ce n’est pas un regret pour lui de ne pas l’avoir fait avant ?
Non je ne pense pas car ça ne change pas grand chose sur ses performances de simple. Il prend simplement du plaisir. Et puis le fait d’avoir réalisé de grosses performances en Coupe Davis contre la Biélorussie et la Lettonie en début de saison lui a donné confiance dans cette spécialité. Il s’amuse et prend du plaisir.

Et puis sur cinq doubles gagnés, deux l’ont été avec Romain Arneodo…
Oui c’est très bien. Ça apporte à chacun un peu de confiance. S’ils commencent bien devenir complémentaires, d’autres titres peuvent vite arriver…

Parlons de Romain, il vient de prendre 21 ans, est aujourd’hui 736e mondial et a atteint le 683e rang en juin. On l’attendait peut-être dans le top 600 voir 500 à cette période…
Oui on aspirait à mieux en début de saison. Mais il a eu plusieurs pépins physiques qui lui ont fait perdre beaucoup de confiance. Il en est toujours à la recherche. Il a bien joué au moins d’avril, a bien joué en qualification au Masters 1000 de Monte-Carlo, mais il a souvent des problèmes physiques. On y travaille, on le gère, ça va mieux aujourd’hui. A lui de franchir un cap. Chacun y va à son rythme. Ça n’enlève rien à son potentiel et aux espérances de nous avons pour lui.

Un objectif de classement pour Romain avant la fin de saison ?
On lui demande de continuer à ben travailler. Le comptable viendra après. On ferra les comptes à la fin.

« Se battre et être courageux »

Benjamin est aujourd’hui 422e mondial et il attend ses points de sa dernière finale. Il va donc entrer dans le top 400. On sait que l’un des l’objectifs est d’atteindre les qualifications pour l’Open d’Australie…
Il lui faut encore 100 places je pense. A lui de prendre encore un maximum de points. Ça ne sera pas facile. Mais nous n’allons pas faire les épiciers chaque semaine pour savoir combien de points il manque. Benjamin sait ce qu’il a à faire : se battre et être courageux.

On sait qu’il a par moment des soucis de dos, ne va t-il pas falloir calmer les doubles ?
Éventuellement. Mais il sait se gérer. En Pologne, il a gagné le premier tournoi et le troisième, mais ne s’est pas inscrit au deuxième. Romain lui n’a fait que le dernier car on voulait le ménager pour son poignet. Mais le dos de Benjamin va bien, ses trois finales en simple en atteste.

La suite du programme ?
On part tous les trois en Géorgie pour deux Future 15.000 $ à Telavi entre le 2 et le 15 septembre. Je pense que Benjamin et Romain joueront aussi en double ensemble sauf si un veut faire l’impasse. Se sont des 15.000 $ donc beaucoup de points à prendre, surtout pour Benjamin qui n’en a aucun à défendre jusqu’en janvier 2014.



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