Par Sudeast Info
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« C’est énorme »

Ecrit par Martial HESPEL

Florent, comment s’est déroulé le début de course ?

C’était une étape très difficile avec huit côtes répertoriées pour le classement du meilleur grimpeur et beaucoup de vent. Comme d’habitude, le peloton a roulé très vite au départ. Un groupe d’environ trois hommes s’est détaché. Plusieurs garçons ont tenté de rentrer, c’est parti à droite et à gauche. Sojasun était en tête du peloton et a roulé pour garder l’écart. Dans une côte, des garçons ont encore attaqué : je n’étais pas bien placé.

Comment évolue ta position ?

Après trente kilomètres de course, les petites routes sinueuses font que je me suis retrouvé devant. Avec l’élan j’attaque. Trois hommes de Cofidis sont là, deux hommes de Sojasun : nous sommes treize. Ca parle beaucoup, ça ne s’entend pas…

L’échappée se condamne elle-même ?

C’est ce que je pensais mais le peloton ne roule pas : l’écart stagne à quarante secondes. Et puis, la voiture du directeur  sportif de Cofidis double le peloton, arrive à notre hauteur et ordonne à ses coureurs de rouler : nous sommes à 120 kilomètres de l’arrivée. Le DS essaye de convaincre tout le monde de rouler dont moi. Mais je n’avais aucun intérêt à le faire. Je pensais que le peloton allait rouler.

Ca n’a pas été le cas ?

Sojasun a connu un abandon. Deux hommes étaient dans l’échappée et à plus de cent kilomètres de l’arrivée, le leader du général, Vulliermoz, n’avait que deux garçons à ses côtés. Plus tard, un autre va se laisser décrocher de la tête pour combler l’écart du peloton mais trop tard. Et puis personne n’a vraiment roulé en tête de peloton. On arrive avec plus de trois minutes d’avance et je prends la quatrième place du général.

Tu ne t’es pas ennuyé pendant trois heures dans les roues ?

Pas du tout. La journée à été très longue. Les Cofidis se m’étaient en éventail et nous faisaient bouffer du vent. Oui nous étions dans les roues, mais à chaque instant il fallait se battre pour y rester.

Ton bilan ?

J’ai eu de la chance de me retrouver dans cette échappée et je remercie Cofidis pour tout ce travail : je n’ai que peu de mérite. Mais ça n’a pas été une partie de plaisir non plus. Dans les roues, nous n’avons pas fait de la patinette. Malheureusement, à 900 mètres de la ligne, Xavier Brun (Saint-Etienne), qui emmenait le sprint pour son équipier René Mandri, se relève devant moi. Je dois faire un premier sprint pour récoler dans les roues et j’ai le souffle court. Je termine 9e de l’étape à 4″ du nouveau leader : Nico Sijmens (Cofidis). Mais je suis déjà pleinement satisfait. J’avais pour premier objectif de terminer dans le top 10 d’une étape : c’est fait.

Et maintenant ?

Ce que j’espère pour demain ? Que Cofidis contrôle toute la journée et que ça se termine au sprint. Il y aura encore beaucoup de bosses comme aujourd’hui mais moins difficiles. Et puis la course va se terminer en circuit. Cela ne me fait pas peur. L’an passé, en DN3 avec le Sprinter Club de Nice, nombreuses étaient les courses en circuits. Je sais que le podium n’est qu’à dix secondes. C’est possible. Mais tout cela, à ce niveau, avec des professionnels, est tout nouveau pour moi. Oui j’ai envie de gagner encore des places, mais j’ai aussi peur de trop en faire et de tout perdre. Nous allons avoir le briefing et on décidera de la tactique à adopter.

Quoi qu’il arrive, cette course est sans doute un tournant de ta saison ?

J’apprends énormément. C’est seulement ma deuxième course à étapes de niveau 2.2 après le Circuit des Ardennes : c’est tellement inattendu. Je ne suis surement pas le plus fort, mais j’ai eu de la réussite. Pour Cofidis, Sojasun ou EuropCar, c’est une petite course. Pour moi c’est énorme ! Je prends de la caisse. On roule toute la journée avec des gros braquets. Ca travaille musculairement : c’est bon pour la suite. Malgré tout, vu que ma préparation a été contrariée à cause de douleurs au genou, je n’ai pas d’excellentes sensations et pourtant je suis tout de même là. La coupure, plus longue que prévue, après le Circuit des Ardennes, a peut-être été bénéfique.

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