Par Sudeast Info
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« Certains ont peut-être des regrets… »

Ecrit par Martial HESPEL

Ce samedi matin le Belge Jeroen Snick (Sprinter Club de Nice Jollywear) a remporté le contre la montre amateurs de la Montée du Faron (1ère, 2ème et 3ème catégories). Son potentiel de grimpeur a été exposé au grand jour.

Jeroen, la Montée du Faron, c’est nouveau pour toi ?

Je la connaissais seulement de nom car les professionnels la gravissent souvent. J’ai pris des renseignements autour de moi et on m’a expliqué que c’était assez raide avec une moyenne de 9%. A mon arrivée nous l’avons reconnue. C’est une très belle montée, avec de belles vues.

 

Comment as-tu géré ces 3,9 kilomètres ?

Je suis parti avec le sentiment que les jambes n’étaient pas au top, pourtant je me suis bien échauffé. Peut-être est-ce la raison de l’heure matinale… Puisque le premier kilomètre était le moins raide des quatre, j’ai tapé dedans dès le début. Puis, lorsque la pente s’est encore plus élevée, j’ai essayé de ne pas perdre de la vitesse. Sur la selle, en danseuse, sur le selle, en danseuse : je ne voulais pas perdre le rythme. L’acide lactique est arrivée, j’avais très mal, le dernier kilomètre était très dur. Arrivé aux 500 derniers mètres, je pensais avoir perdu du temps et que c’était un peu foutu. Onze minutes à gérer c’est très difficile. J’ai été surpris pas le final, très dur, j’étais bien cuit et j’ai tout donné. J’ai vu mon temps à l’arrivée, il était pas mal. Mais je n’avais pas cette impression d’être monté comme un fou. J’ai beaucoup souffert.

 

« J’aime les courses françaises »

 

C’est un exercice très particulier ?

Il faut être à bloc tout en essayant de ne pas exploser. De plus, puisque le dernier kilomètre est vraiment raide, on peut perdre beaucoup de temps et c’est impossible de le ratrapper. C’est une montée où la tactique n’est pas très importante, mais il faut tout donner et c’est difficile à gérer. Les 100 derniers mètres sont plats : j’ai mis le grand plateau. Si ça devait se jouer à la seconde près, il ne fallait pas prendre de risque.

 

Comment juges-tu ton début de saison ?

J’ai déjà beaucoup couru. La saison en France reprend plus tôt qu’en Belgique. Les courses sont très belles ici, avec beaucoup de dénivelés, du haut niveau, ça roule vite, avec beaucoup de tactiques : j’aime beaucoup. Mon niveau augmente grâce à ça. Mon premier gros objectif c’était le 2 mars dernier sur la Ronde de Montauroux (Toutes catégories). Je termine dixième mais en étant un peu déçu car je rate le premier groupe. Puis, dimanche dernier, j’avais ciblé Annemasse-Belgarde (Elites Nationale). J’étais en forme. Juste avant de débuter la bosse où tout a explosé, je n’étais pas très bien placé mais j’ai accroché le deuxième groupe. Je perds un peu le contact dans la descente mais avec d’autres garçons on revient. Dans le groupe de tête, nous étions une vingtaine. Et lorsque le groupe de neuf s’en va pour jouer la gagne, je gère mal tactiquement. J’étais très déçu. Je termine au final 32e, c’est pas mal, mais je voulais mieux faire. Le 22 mars, sur le Tour du Canton de Bourg-de-Péage (Toutes catégories), je fais partie d’une longue échappée à trois avec de mauvaises conditions climatiques : beaucoup de pluie. Je rate de peu le maillot de meilleur grimpeur et termine 31e.

 

Avec ton très bon niveau en montagne, que fais-tu en DN3 à Nice ?

Mon équipe belge voulait que je reste. Je suis quelqu’un de fidèle et j’avais promis que je n’irai pas dans une autre équipe belge. Mais je voulais courir une saison avec des conditions que j’aime : montagne et bon climat. Alors j’ai contacté beaucoup de DN1 et DN2 françaises proches des Alpes et des Pyrénées. Certaines ne m’ont jamais répondu et d’autres m’ont signalé qu’on allait me recontacter, mais rien n’est arrivé. Alors je me suis tourné vers la DN3 du Sprinter Club de Nice Jollywear qui possède un beau programme, même s’il manque peut-être un grand tour, mais les choses peuvent peut-être évoluer dans les semaines qui arrivent, on ne sait jamais. J’aime cette équipe, son programme, son atmosphère, le côté familial est très important pour moi. On s’entend bien. Je veux être heureux sur un vélo et Nice me le permet. Je pense que j’ai ma place dans une DN1 ou une DN2. Peut-être que certains dirigeants regrettent aujourd’hui de ne pas m’avoir pris. Mais comme j’ai déjà 26 ans, que je suis étranger et que cette saison 2014 est seulement ma troisième, ce n’est pas forcément évident de m’engager. C’est leur choix, aujourd’hui je suis très content d’être à Nice.

 

« J’aime la montagne… »

 

Ton principal objectif de la saison ?

J’attends le Tour du Jura (8 au 10 mai) et d’autres courses à étapes. J’aime tout ce qui grimpe. Mais partout où je suis j’essaye de profiter des opportunités. J’espère qu’il y aura beaucoup de cols au programme au Jura.

 

En Belgique on ne trouve pas des bons grimpeurs à chaque coin de rue…

J’ai toujours été sportif. J’ai joué au football jusqu’à 18 ans. Lorsque j’ai récupéré un vieux VTT de mon oncle j’ai vu que je marchais bien et lors des sorties entre copains, j’étais un bon cycliste. Et puis, lors d’un test scientifique, on a constaté que les watts étaient au rendez-vous. On m’a signifié que j’avais un bon potentiel surtout en montagne. Alors, il n’y a pas si longtemps, j’ai commencé le vélo avec le duathlon. Puis, je me suis tourné uniquement vers la route et les bosses. La montagne je l’aime à vélo, à pied, en ski ou encore lors de rendonnées dans la nature. J’aime cet environnement. Je m’y sens à l’aise.  

(Crédit photo : Cyn’ Photography)



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