Pierre de Marchi sera à la rentrée sur le banc de la N3M de Cagnes-sur-Mer avec un objectif majeur : rendre au club tout ce que dernier a pu lui apporter. Son impatience est palpable.
Il est de retour ! Deux ans après avoir quitté son poste d’entraîneur de la Nationale 2 du Cannet-Rocheville, Pierre de Marchi va retrouver un championnat et un banc qui l’ont façonné pendant plusieurs saisons : celui de l’USC en Nationale 3. Une division dont il a remporté le titre avec le CCAB quelque temps après avoir terminé deuxième avec les Cagnois. « Je suis enthousiaste à l’idée de retrouver la Maison des Sports pour le premier match de championnat à domicile. J’ai hâte de remettre mon bleu de chauffe, de retourner dans la bataille de la Nationale 3, revoir de vieux amis dans les diverses salles et entendre ma plus fidèle supportrice, ma maman, nous supporter dans les tribunes », narre t-il à www.magsport06.fr. Voilà pour le côté sentimental.
Ce championnat, il le connaît à la fois par cœur, mais en même temps, il a tout à y découvrir. Depuis quelques saisons, il a bien changé, fort d’un niveau qui a pris du volume avec des équipes, pour ne parler que localement, comme Monaco et Antibes, qui n’existaient pas dans cette Poule A à l’époque. « Je suis motivé à l’idée de me mesurer aux nouveaux techniciens azuréens dont les résultats parlent pour eux et que je n’ai pas encore eu la chance de croiser. Je pense forcément à Johann Boscher, coach de Monaco. Je ne peux pas imaginer la frustration à l’idée de ne pas monter en Nationale 2 après sa fantastique saison. Je n’oublie pas Benjamin Paviani, talentueux coach d’Antibes, qui annonce clairement entre les lignes de vos colonnes jouer le titre. Et au vue de sa fin de saison en trombe et la qualité de son groupe, j’apprécie son ambition et le fait qu’il ne manie pas la langue de bois. »
Il y retrouvera son ami Alan Sémria, entraîneur à Saint-Laurent du Var. L’excitation des derbies face au SLB est déjà dans les esprits de celui qui cette année entraînait les U17 Ligue à Cagnes-sur-Mer. « Je suis impatient de batailler dans ce championnat dense. Retrouver les ambiances chaleureuses et hostiles, la pression des matchs à enjeux, les fins de partie à couteaux tirés. C’est mon monde et il me manque. » Pour y jouer un vrai rôle, Pierre de Marchi concède qu’un chamboulement de l’effectif ne sera guère nécessaire. S’il travaille de concert avec son Président, Dominique Cutajar, mais aussi Emmanuel Fontaine, responsable technique, pour le renforcer, il avoue que celui qu’avait construit Alexis Lalli en montant de Pré-Nationale était déjà « sexy ».
Un effectif qu’il a bien entendu vu évoluer de l’intérieur étant donc entraîneur chez les jeunes cette année. D’ailleurs, ce poste de la N3M, il aurait pu le prendre pour terminer la saison. Lorsque Alexis Lalli a écarté en février, le Président lui avait proposé. « Ce n’était pas le moment pour moi. Je n’en avais pas la motivation car j’étais impliqué sur d’autres projets. L’idée a très clairement germée il y a peu. J’étais très proche de l’ancien Président Francois Cutajar avec qui j’échangeais régulièrement sur le basket et la vie en générale. Je n’oublierais jamais celui qui m’a donné une chance sur la scène Nationale 3 en janvier 2014. Je lui dois ma carrière à ce niveau et j’aime rendre à César ce qui lui appartient. »
Il y a un an, son retour au club, bien qu’à un poste plus modeste, vient donc de cet affecte qu’il a voulu fructifier. « Je voulais rendre au club ce qu’il m’avait offert sept ans plus tôt en me concentrant sur la formation. Retrouver François et intégrer le staff technique de son fils Dominique aux cotés d’Emmanuel Fontaine et Alexis Lalli, tous anciens joueurs emblématiques et coachs en N3M avec qui j’ai eu l’honneur de travailler dans le passé était une évidence. » La proposition du Président en place est donc revenue plus tôt que prévu suite à l’arrêt prématurée de la saison : Dominique Cutajar ayant tenu les derniers matchs sur le banc. « Accepter cette fois-ci fût une évidence de part le projet de formation Cagnois, mon historique avec le club, ses membres et acteurs et surtout ma motivation retrouvée. Ce sera un honneur pour moi de défendre à nouveau les couleurs du club à ce niveau. »
Bien qu’il se soit intéressé aux résultats des seniors, le coach avoue ne s’être déplacé que très rarement dans les salles pour assister à des matchs de ce niveau. Toujours en lien avec des acteurs du milieu, il a gardé ses distances. Elles n’existeront plus à la rentrée.
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