Par Sudeast Info
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CCAB, prétendant ou gagnant ?

Ecrit par Martial HESPEL

Pierre de Marchi veut enfin monter en Nationale 2. Il ne le cache pas. Mais le coach du Cannet-Rocheville, fort d’un groupe de qualité, doit composer avec un championnat de plus en plus fort.

Pour une nouvelle année en Nationale 3, Pierre de Marchi relance à nouveau son projet de décrocher la montée en Nationale 2. Mais que ce soit avec Cagnes-sur-Mer il y a deux ans, ou le Cannet-Rocheville l’année dernière, le technicien, à chaque fois deuxième, à du baisser pavillon face au SMUC, puis Aix, terminant tout simplement invaincu.

Si l’équipe a évolué durant l’été avec plusieurs départs mais des arrivées de qualité, l’ambition est la même : le titre. Mais si, pour le moment, les Cannetans sont toujours en course après quatre journées, il s’en est fallu de peu pour qu’une bonne partie des illusions ne soient déjà envolées. En effet, le CCAB a déjà perdu un match et a du batailler à Castelnau pour décrocher la victoire après prolongation. « Au vu du contexte de ces quatre premiers matchs, la défaite à Toulon me reste tout de même en travers de la gorge. Nous menons tout le match et nous faisons remonter dans les ultimes minutes », confie le coach du CCAB à www.magsport06.fr. 

La venue de Lorgues ce samedi était donc très importante. Outre le succès, il fallait aussi se rassurer. Alors une victoire avec dix-huit longueurs d’avance, ce n’est pas de trop. Mais… « La victoire est là mais, malgré le score, nous balbutions encore notre basket. L’aspect positif concerne le retour des absents de début de saison. Si l’on compte les matchs de préparation ainsi que les quatre matchs de championnat, nous n’avons effectué que huit matchs en tout et pour tout. » Les automatismes ne sont pas encore arrivés à bon port et, comme l’explique l’entraîneur, les blessés de l’été reviennent seulement depuis peu. Malgré tout, il a limité la casse, grâce, non pas forcément à un effectif pléthorique, mais à un groupe ultra-polyvalent. « Pour l’instant nous sommes dans les clous. Eu-égard à mon infirmerie j’ai autant de problèmes que les autres équipes. Là où par contre je m’estime favorisé c’est par rapport à la richesse de mon groupe. Tous les postes sont doublés, voir triplé pour certains. A chaque match j’ai toujours eu des joueurs qui ont su prendre la suite des autres. » 

Alors, lorsque la machine sera définitivement lancée – encore faut-il que l’équipe ait définitivement mangé son pain noir – le titre est-il vraiment jouable ? « Il est indéniable que les apports de mes recrues sont considérables dans tous les aspects du jeu. Néanmoins j’ai également perdu pas mal de joueurs lors de l’inter-saison. Malgré tout je pense que mon équipe est plus équilibrée cette saison. » Mais pour décrocher le titre, il faudra aussi compter sur les faiblesses des adversaires. Et l’un de ses rivaux, Martigues, est tout bonnement la dernière équipe encore invaincue avec quatre victoires. 

« Je ne connais pas cette équipe particulièrement. Je connais par contre leur coach dont la carrière de joueuse est légendaire dans le basket français. Il ne fait aucun doute que sa philosophie d’un basket intense et défensif y est pour beaucoup dans le début de saison de Martigues et ce autant dans le style de jeu que dans le recrutement effectué à l’inter-saison. » Martigues est entraînée par Odile Santaniello : 141 sélections en équipe de France et deux Euroligue et cinq titres de championne de France avec Bourges. Elle a été, au passage, élue à neuf reprises, entre 1987 et 1998, MVP du championnat de France.

Une question doit alors d’ores et déjà se poser. Les Martégaux peuvent-ils, à l’instar d’Aix et du SMUC, décrocher vingt-deux victoires ? La réponse d’un Pierre de Marchi qui laisse paraître une pointe d’inquiétude… « Même si il est trop tôt pour le dire, au vu du bloc défensif extrêmement physique, solidaire et rigoureux que propose cette équipe – 60.5 points encaissés et ce contre des équipes très offensives comme Cagnes-sur-Mer, Menton et Bandol – si l’équipe est épargnée par les blessures durant la saison, alors elle sera à coup sûr très difficile à aller chercher. J’attends personnellement toujours la fin de la première phase avant d’effectuer une analyse précise. Néanmoins, être premier après quatre journées en ayant battu de telles équipes à domicile et à l’extérieur, n’est indéniablement pas le fruit d’un hasard et à l’orée de la cinquième journée, n’est plus un effet de surprise. » Les deux équipes ne se rencontreront pour la première que le 12 décembre dans les Bouches-du-Rhône.

Pour le Cannet-Rocheville, le plus dur et à venir et ça commence par un déplacement, toujours très attendu sur la Côte d’Azur, à Menton. Le MBC, perclus de blessures et orpheline d’un Arthur Zuccolini (210 cm) forfait pour toute la saison, vient malgré tout, après deux défaites inaugurales, de gagner deux fois par un point d’écart contre Saint-Laurent et La Londe.

Rien de fantastique, mais deux succès qui soulagent d’une manière infinie l’esprit de l’équipe et d’un club en général qui commençait, sans l’avouer, à penser au pire… « Malgré les apparences, Menton était, est et restera une très grosse écurie de notre championnat. Leur début de saison ne doit surtout pas laisser la place à des conclusions trop hâtives. Je reste persuadé que cette équipe, à l’effectif chamboulé par des départs et des blessures, trouvera très rapidement son rythme élevé de croisière. Pour preuve, leur attaque n’a cessé d’augmenter match après match (58, 60, 76 puis 81 points ; ndlr).  Ce derby est déjà un moment fort de mon calendrier et cela reste un derby à savoir un match à part dans le championnat où il n’y a aucune vérité. Bien évidement je suis tout autant méfiant à l’approche de ce match que je suis excité à l’idée de le jouer. » 

Le gymnase Careï va à coup sûr flamber dès 20h00 ce samedi. Dans le même temps, le HTV, deuxième, va recevoir Martigues. Le podium devrait bouger. Nous serons également attentif au déplacement du troisième, Saint-Laurent, à Castelnau. Passionnant !

(Crédit photo : Magsport06)



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