Propulsé dans une nouvelle division créée par la FFR, le troisième échelon, le Stade Niçois s’avance ambitieux et a construit pour cela un effectif capable de tenir sur la longueur.
La FFR se réorganise et cela profite au Stade Niçois. Auteur d’une belle saison malgré un arrêt prématuré suite à la crise de la Covid 19, le club se voit promu pour l’année à venir. La Fédération vient de créer la division Nationale qui va regrouper les quatorze équipes qui vont se battre pour monter en Pro D2. Une véritable antichambre des divisions professionnelles.
Un format classique de 26 journées sera mis en place suivi de phases finales inspirées du Top 14 avec des barrages pour les clubs classés de la 3e à la 6e place et une qualification directe pour les demi-finales pour les deux premiers du classement. Des demi-finales qui se disputeront en match aller-retour avant une finale qui permettra au vainqueur de décrocher le titre de champion de France.
Ce championnat va regrouper notamment des villes historiques du rugby français. Des noms qui résonnent : Albi, Dax, Tarbes, Narbonne ou encore Bourgoin. Deux clubs seront promus en Pro D2 – les finalistes – et deux autres descenderont en Fédérale 1. Le Stade Niçois vise ouvertement, à moyen terme, la montée. Pour le moment, un peu oubliés par les bookmakers pour cette année, sans doute dû à un statut de promu, les Maralpins joueront avec une couverture d’outsider qui va permettre, probablement, à chacun de travailler plus sereinement.
Mais avant cela, il faudra créer une vraie cohésion et un réel projet de jeu commun. Sur un large effectif de 35 joueurs, quatorze n’ont pas été reconduit et autant ont signé. Et pour tenir sur un exercice, que chacun appelle de ses vœux complet et sans embûche, le staff et la direction ont misé sur un effectif plus solide avec des postes le plus possible non pas doublés mais triplés pour assouvir chaque moment nécessaire de repos ou de colmatage sans devoir faire d’impasse.
A défaut, peut-être, de réussir à monter dès la première année, Nice cherchera le haut de tableau et donc à minima une sixième place synonyme de phase finale. Et au delà du sportif, c’est tout un club, une ville même, qui doivent travailler dur et de façon conjointe pour gagner en infrastructure, en solidité et en compétence à tous les étages.
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