Le 30 janvier dernier, en s’imposant en quatre sets chez la lanterne rouge, le SMUC, Cagnes-sur-Mer s’est relancé après quelques semaines plus difficiles mais surtout remplies de frustration. Un succès et trois points capitaux qui permettent de rester coller au podium. « C’est toujours un piège de se rendre chez la lanterne rouge (Depuis le début de saison, le SMUC n’a pas marqué le moindre point ; ndlr) mais nous avons ramené l’essentiel, les points, malgré quelques ajustements suite à des blessures », confie à www.magsport06.fr la Capitaine Charline Kontzler.
Quatrième, à trois points du leader – contre qui l’USC terminera sa saison à Jules Verne – Cagnes-sur-Mer réalise une très belle saison. « Les clés de la réussite ? Notre bonne cohésion et le cœur. Nous avons de très bons éléments individuels avec beaucoup de capacités et de marge de progression. J’apprécie être capitaine de cette jeune équipe. Cela me permet de les aider mentalement et techniquement. Il faut bien qu’une mamie serve dans une équipe (rires). »
Mais tout ne peut pas être rose dans une longue saison. Au début de l’hiver, à deux reprises, l’USC va mener deux sets à zéro. A domicile face à Cannes, puis, une semaine plus tard, à Saint-Chamond. Épilogue ? Deux défaites en cinq manches. « Nous ne pouvons qu’avoir quelques regrets sur ses deux matchs qui étaient à notre portée. Mais nous savons aussi qu’au volley-ball, plus peut-être que dans tout autre sport-co, les remontada arrivent souvent. » Avec plus de constances, les filles de Simon Cayron auraient pu être leaders actuellement, d’autant plus qu’entre ses matchs reportés et sa première défaite, lourde, 3-0, à Hyères, Romans-sur-Isère interroge beaucoup et va devoir faire face désormais à un calendrier démentiel qui se déroulera aux trois quarts à l’extérieur.
La Capitaine, elle, aspire à voir son groupe monter en puissance et à se battre jusqu’au bout. « Nous avons un tout nouveau groupe. La phase allée était une phase de mise en route et de rodage, maintenant que nous nous connaissons, beaucoup d’automatismes s’installent et cela promet de belles choses. Notre objectif est de gagner le plus de matchs possible et nous verrons où cela nous mènera. »
La très grosse dynamique, actuellement, elle est pour Hyères / Pierrefeu. Deux défaites début octobre et depuis les Varoises déroulent : aucune défaite et 22 points sur 24. « Elles nous ont dominés dans tous les secteurs et nous n’avons pas su jouer à notre niveau. On s’incline (Défaite en quatre sets le 22 janvier ; ndlr) mais cela reste cohérent et logique vu leur dynamique de victoires consolidée face à Romans tout récemment. »
A jour dans son calendrier, l’USC vit une saison quasiment normale : aucun report dû au Covid. « Nous avons, jusqu’à maintenant tout joué en temps et en heure : pourvu que ça dure. Nous comptons sur notre coach pour aller le plus loin possible, Simon est un coach toujours agréable et posé : c’est appréciable. Il apprend à connaître les spécificités de chacune. Il va pouvoir, sur cette phase retour, utiliser encore mieux nos points forts. »
Une chose est certaine, petit à petit, Cagnes-sur-Mer change de dimension et prend du volume. Le club, avec ses féminines, est clairement implanté en Nationale 2 et – doucement – aspire à jouer un solide podium. Dans la lignée de Patrick Gerbault, le Président Laurent Hoff s’attèle à concilier club familial mais également compétitivité. « Notre nouveau Président fait beaucoup pour le club, la communication et les événements. C’est super d’avoir quelqu’un d’aussi motivé et motivant. Nous sommes un club familial et les équipes se suivent et se côtoient même en dehors du club. » Aux féminines de voir haut en se servant également de la grosse dynamique actuelle de la N3M.
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