En match retard, Cagnes a parfaitement débuté son année en surprenant l’un des leaders, Venelles. L’occasion pour Maxime Métin de faire un point à mi-saison de N3M.
Ne vous fiez pas aux apparences. Oui Cagnes-sur-Mer a réalisé un gros coup en s’imposant en match en retard de Nationale 3 contre Venelles. Mais la préparation, de part la date, le 6 janvier, ne fût pas optimale. Ce qui rend la saveur du succès encore meilleure. « C’était un match reporté et nous avons eu beaucoup de mal à avoir dix joueurs aux entraînements de part les blessures et les vacances. En résumé, très difficile à gérer », raconte l’un des cadres du groupe, Maxime Métin, à www.magsport06.fr.
Et le début de match a été également compliqué. Les visiteurs, favoris sur le papier, vont mener 10-26. On sait que dans le basket tout peut arriver, très vite, mais seize points, ce n’est pas rien. « Comme depuis le début de saison nous sommes une équipe imprévisible des deux cotés du terrain et ce soir là l’envie a pris le dessus sur tout le reste. A partir de ce moment là, quand tout le monde est concerné, on sait que l’on peut réaliser de grandes choses. » Un score finale de 80-76 qui bouleverse le championnat.
Pour Cagnes, c’est une deuxième victoire consécutive après le succès juste avant les fêtes, déjà à domicile, contre Saint-Laurent du Var, 111 à 106. « Ce derby nous a fait beaucoup de bien dans l’état d’esprit. Ces victoires nous permettent de nous replacer dans la course au maintien. » Et ces points devenaient vitaux. Nous avons la chance, avec les quatre équipes des Alpes-Maritimes, de suivre, sur www.magsport06.fr, la poule de Nationale 3 la plus homogène de France. Là où dans les onze autres il y a partout, sans exception, une ou deux équipes largement au dessus, souvent invaincue ou avec un seule défaite, mais au contraire une ou deux formations qui ne sont pas au niveau, sans succès, là, le challenge du maintien est du titre n’aura rien de simple.
Toutes les équipes du haut de tableau comptent déjà trois défaites et toutes celles du bas de l’échelle ont toutes gagné au moins quatre fois ! Et oui, après la phase aller, soit onze journées, il n’y a que quatre victoires d’écart entre le premier et le dernier. Rien du tout, ou presque. « Cette poule est un calvaire ! Il n’y pas une seule équipe qui a un niveau plus faible que les autres ! Bien malin celui qui arrivera à dire qui sera le champion et qui descendra ! C’est bien d’avoir un peu de suspense car depuis quelques années nous avons oublié ce que mot signifiait. » Il est vrai que depuis au moins quatre ans, à partir du mois de février, nous nous retrouvions avec un nombre incalculable de matchs sans réel enjeu entre des formations qui ne pouvaient plus jouer la montée et qui en même temps ne risquaient plus rien de la descente. Cette année, la densité est juste dingue et ce succès de Cagnes contre Venelles relance tout de plus belle.
Mais pour se maintenir, Cagnes-sur-Mer devra sans doute débloquer son compteur à l’extérieur. Car les quatre victoires de l’équipe de Dominique Cutajar l’ont toutes été à domicile. Cela suffira t-il en avril prochain lors du bilan ? « Nous aurions pu en gagner quelques uns à l’extérieur mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Tant pis. Nous ne regardons plus derrière nous mais plutôt devant avec la réception de Grenoble qui est une équipe athlétique et combattante. Il faudra impérativement gagner à domicile pour continuer à croire au maintien. » A l’aller, l’USC s’était inclinée à Grenoble 80-65. Mais difficile de se référer à cette rencontre, tant le 16 septembre parait bien loin aujourd’hui même s’il faut se souvenir qu’avec 28 points, le Grenoblois Paul-Vincent Bencheikh avait fait mal à Cagnes.
La phase retour commence donc ce week-end même si pour l’USC, 2018 a déjà commencé. « Nous pouvons souhaiter au coach Cutajar et à sa team de remporter le plus de matchs en phase retour pour se maintenir le plus rapidement possible ! Tout le reste ne sera que du bonus. »
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