Après un excellent début de saison, la NM3 de Cagnes a coulé petit à petit jusqu’à trembler pour son maintien. Mais un dernier succès vient, logiquement, d’assurer le maintien.
Nous sommes le 11 octobre à 23 heures. Le vestiaire de Cagnes-sur-Mer se vide peu à peu sous un grand ciel bleu après un quatrième succès consécutif à Venelles. Les hommes de Morad Diouani, qui s’est installé sur le banc l’été dernier, sont leaders. Et même si, avec un effectif limité quantitativement, on se dit que les Cagnois ne tiendront pas se rythme longtemps, il est légitime de penser que le maintien, avec quatre victoires en quatre journées, est déjà quasiment acquis. Surtout qu’à cette époque là, Fréjus, Saint-Laurent et le HTV sont, eux, à quatre défaites. Mais très vite, Cagnes-sur-Mer va tomber sur ces limites avec deux revers face à Marseille et Menton en octobre.
A partir de là, Cagnes enchaîne une ou deux défaites consécutives, toujours compenser par un succès ici et là. Mais, à cheval entre janvier et février, ce sont quatre défaites consécutives qu’a concédé l’USC. « Il est vrai qu’il a fallu gérer ce passage de quatre défaites consécutives surtout après avoir débuté la saison avec quatre victoires », avoue Diouani à www.magsport06.fr. Il y a dix jours, Cagnes a eu la chance, pour se relancer, de se déplacer chez la lanterne rouge, Fréjus et s’est tranquillement imposé 52-103. Un succès qui offre un bol d’air au groupe, mais qui n’assure pas encore définitivement le maintien. « Mentalement il faut avoir les ressources pour inverser la tendance et dans cette spirale de défaites on ne les avait pas. C’est donc logiquement qu’on a perdu des matchs où l’adversaire avait plus faim que nous. »
Pour Diouani, qui est nouveau dans le département, il a fallu rester dans le vrai aux entraînements et ne jamais lâcher un groupe qui, peut-être sans s’en rendre vraiment compte, était en train de plonger vers la zone de relégation. « Durant certaines semaines les entraînements se déroulaient dans le calme. Les joueurs n’ont jamais vraiment lâché, il y avait de la qualité de jeu pendant les séances mais le samedi on ne produisait pas le même basket. On ne va pas se trouver d’excuses et parler de blessés ou autres car tous les clubs ont le même problème. »
Cagnes a encore quatre matchs à disputer pour conclure sa saison. Une seule victoire sera suffisante pour se maintenir et ça commence ce samedi, à domicile, face au troisième du championnat, le Cannet-Rocheville. « Je n’ai aucun doute sur l’implication des joueurs et leur capacité à se faire violence. A nous de finir la saison de la même manière qu’on l’a commencé. Le groupe est mature, des discutions ont eu lieu, maintenant les joueurs savent ce qu’ils ont à faire. » Comme évoqué ci-dessus, Diouani a du composer avec moins de joueurs que ses adversaires, dix pas plus. « Cela m’a posé problème à certains moments surtout dans les périodes de blessures. Et dans ces moments on est dépendant de la performance de certains joueurs mais ce problème encore une fois concerne, plus ou moins, tous les entraîneurs. »
Le maintien se jouera t-il lors de la dernière journée ? Rien n’est impossible. Cagnes affrontera Saint-Laurent. Même si, il faut le dire, Lorgues est condamné à 90%. Nice, qui a peut-être plus de chances en terme de statistiques, va avoir un terrible calendrier, avec notamment Menton et Marseille à jouer : même du côté de Brancolar, on ne croit plus au miracle. Fréjus n’a pas gagné un match. « Ce sera certainement un beau match. Un derby pour le maintien serait une affiche idéale pour les passionnés de basket. Ce n’est pas mon sentiment, nous n’attendrons pas le dernier match pour faire les comptes, il y a trois matchs avant Saint-Laurent », conclu Morad Diouani. Reppelons que pour Cagnes-sur-Mer, le maintien est important en NM3 car la réserve joue en ERM. Un déscente en provoquerait deux.
(Crédit photo : USCB)
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