La N3M de Cagnes-sur-Mer est passée à un set de s’installer, seule, sur le trône de leader de son championnat. La faute à une formation mandolocienne conquérante et réaliste.
« Dommage, il y avait moyen de gagner ce match ». Les regrets dans les propos de l’entraîneur Cagnois Raoul Balensi sont criants l’issue du déplacement à Mandelieu lors de la quatrième journée du championnat. Après des succès intéressants à Antibes et à Vedène, six points au compteur, l’équipe de Cagnes-sur-Mer a bénéficié malgré elle d’un repos suite au forfait général de Grasse. Une pause qui a semblé salutaire dans l’optique de poursuivre un sans faute : 23-25 et 28-30. Un deuxième set terrible que les locaux auraient pu ne pas digérer pour ensuite couler dans le troisième round. Rien de tout cela.
Savoir tuer son adversaire
Même si l’USC va confirmer sa maîtrise du jeu, Mandelieu, devant son public, va parvenir à renverser la tendance d’abord techniquement puis moralement : 25-22 25-14 et 15-12. Verre à moitié plein, les équipiers de Nicolas Massacrier savaient que ce déplacement serait difficile pour un derby toujours attendu entre deux formations qui se connaissent par cœur : le mot est faible. Alors, prendre un point, ce n’est peut-être pas si mal, mais, un peu à l’instar de l’OL en Ligue des Champions de football à Hoffenheim, passer si proche du résultat parfait fait mal, bien qu’avant la rencontre l’entraîneur Balensi avait posé des bases de prudence : « Sur le papier c’est [Mandelieu ; ndlr] plus fort que nous. Nous y allons avec nos armes mais surtout avec l’envie de jouer avec plaisir. »
Dommage donc, car l’absence de la victoire ne permet pour le moment pas de confirmer le beau succès décroché dans le Vaucluse. Une prestation que l’entraîneur avait qualifié de bien meilleure que celle présentée à Antibes. Mais au moment de sa réaction d’après-match, une lucidité rappelle étrangement le scénario connu à Mandelieu… Cruel. « Je regrette simplement de ne pas encore être capable [A Vedène ; ndlr] de tuer le match dans nos temps forts. Au deuxième set nous menons de six points à l’entrée du money-time et on finit à 22-25 avec la boule au ventre. »
Après Mandelieu, place à Saint-Laurent du Var
A Cagnes-sur-Mer de travailler dur à tous les étages pour ne pas revivre même scénario. Point par point, ces errements pourraient coûter cher en fin de saison. Les hommes d’expérience doivent encadrer, mais aussi ne pas s’endormir, au contact des jeunes qui poussent de plus en plus tels que Adrien Parmentier et Elliot Ortega tout comme Antonin Billy. Tout reste à faire et prenons en conclusion les mots de Balensi à l’issue du premier succès à Antibes. « Il n’est pas question de se contenter des trois points de la victoire. Trop de choses n’ont pas fonctionné pour que je sois satisfait. »
Moment important dimanche avec le premier match à Jules Verne et la réception d’une autre vieille connaissance, Saint-Laurent du Var. L’occasion pour les supporters, les jeunes notamment, de l’USC d’haranguer avec fougue leurs poulains.
(Crédit photo : MLNVB)
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