Cinquième de N2F, Cagnes-sur-Mer attendra avant de se frotter à Monaco. Solide et combative, l’équipe de Laurent Gastaut a tout ce qu’il faut pour confirmer à minima sa position.
Comme tous les matchs devant se tenir ce week-end, l’opposition entre Monaco et Cagnes-sur-Mer, un gros match de haut de tableau de la Nationale 2 au Moneghetti à 18h00, a été reporté en raison des intempéries. Il sera jouera vraisemblablement le week-end du 14 et 15 décembre. « Je sais pas si c’est une bonne chose pour nous de jouer ce match plus tard plus tôt que prévu. On verra… On sait ce qu’on a à faire et les filles sont parfaitement conscientes des enjeux de ce mois de décembre », explique à www.magsport06.fr Valentin Gaglio, adjoint de Laurent Gastaut à la tête de l’équipe Cagnoise.
Les équipières de la jeune Victoria Martin, 17 ans, ont débuté une nouvelle saison il y a quelques semaines. Un championnat très long et très dense. En effet, initialement prévue à 12, la Poule compte 14 équipes, la FFVB ayant changé les lignes. Pour un club comme l’USC, situé à l’extrême sud-est, les déplacements auront un coût conséquent avec trois voyages en région toulousaine et quatre en Languedoc-Roussillon. Mais les courts déplacement à Cannes, au Cannet-Rocheville ou donc à Monaco égalisent quelques peu la balance.
Recrutement, staff et préparation optimale
Interlocuteur pour www.magsport06.fr, Valentin Gaglio évoque les contours de la saison. « Laurent a réalisé un très bon recrutement avec des filles qui ont du caractère et qui se sont intégrées assez rapidement au noyau de cette équipe. C’est un groupe avec beaucoup de potentiel et d’expérience. Pour ma part, j’ai été sollicité par Laurent en fin de saison dernière afin de réaliser les statistiques de manière régulière : c’était aussi une demande des filles. » Un staff qui prend du coffre pour tendre vers le professionnalisme. Avec un championnat aussi long et aussi difficile, ce n’est pas de trop.
La saison, elle, a démarré tard, en raison, comme vous le savez, de la tenue de l’Euro masculin organisé en France au mois de septembre. Conséquence, une première journée le 6 octobre. « Les filles ont bossé dur avant de débuter la saison. » Pour le moment, le bilan est positif avec quatre victoires pour deux défaites et déjà la moitié des matchs disputés en cinq sets. « Certaines rencontres ont été difficiles. D’autres, plus tranquilles. » Dans un si grand championnat il n’est pas surprenant de retrouver un niveau par moment assez hétérogène entre les équipes. « Les filles se sont montrées combatives. Deux fois, à Albi et à Montpellier, on se retrouve nettement mené 0-2 et finalement nous sommes revenus. On retient également la victoire 3-0 lors de notre premier derby maralpin contre Cannes. Les filles ont montré leur concentration du début à la fin avec une domination notamment en service / réception. »
Assurer face au bas de tableau
Le début de saison est très encourageant. Cinquième, l’USCVB a déjà rencontré le deuxième, le troisième et le quatrième. Reste donc à venir Monaco. « Je pense que ce groupe évolue dans de bonnes conditions, avec Laurent – entraîneur au club depuis plusieurs années – qui sait motiver son groupe. Il pousse les filles à faire de leur mieux pour l’équipe et le club qui donne les moyens de cette réussite. Avoir onze points sur dix-huit possible, c’est une bonne opération. »
Les équipières d’Anaïs Pantalacci ont donc quatre rencontres à disputer en décembre, un mois charnière pour la suite de la saison. Si le match face à Monaco ne donnera pas d’enseignements définitifs, il va malgré tout permettre d’élever son niveau de jeu et d’accrocher pourquoi pas un groupe construit pour la montée. Après avoir pris un set à Mauguio, l’autre équipe invaincue, Cagnes n’aura rien à perdre. En revanche, contre Gruissan, Hyères-Pierrefeu et le Volero Cannet, les locataires de Jules Verne ont l’occasion de prendre un maximum de points et d’aborder, déjà, 2020 de façon sereine vis à vis du maintien.
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