Par Sudeast Info
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« Ça m’emmerdait… »

Ecrit par Martial HESPEL

C’est de façon convaincante que la PNF de Cagnes-sur-Mer, réserve de la NF3, a débuté sa saison la semaine dernière. Le coach Raphaël Gallice ne cache pas sa satisfaction.

Raphaël, à quoi attribues-tu ce beau succès (15-22), à l’extérieur, contre Antibes / Vallauris, alors que la marque était de parité à la pause (7-7) ?

Je pense que toutes avaient envie de jouer ce match, c’est clair, mais on ne savait pas trop à quoi s’attendre, qui on allait rencontrer : des descentes de NF1 ou pas. Je me doutais que ça n’aurait rien à voir avec l’équipe observé lors d’un tournoi de préparation. C’était le cas car on a retrouvé en face Joan Brest, Marine Pastorelli et une ou deux autres filles absentes au tournoi, ça relève le niveau. On ne prend que sept buts en première mi-temps et huit en deuxième. Défensivement on est en place. Je pense qu’ils ne s’attendaient pas à ce que je fasse une strict sur Joan, leur demi-centre. Je me suis dis que pour le premier match ils n’avaient pas eu le temps de préparer ça et mon choix a été confirmé car elles ont été en échec.

Tu as su également t’adapter à la défense adverse…

En attaque ce qui a fait la différence c’est que j’ai demandé aux filles de shooter de loin, chose qu’elles n’ont pas fait en première mi-temps. Elles ont voulu seulement jouer en un contre un dans les huit mètres et du coup on ne trouvait pas de solution : face à une 0-6 les espaces sont assez serrés. Il y avait du stress aussi car le seul enclenchement qu’on a travaillé sur cette défense là n’a pas été trop fait. Je leur ai redis de jouer sans ballon, sans dribble, de jouer en mouvement, avec l’autre enclenchement qu’on a mis en place la veille du match et des shoots de loin. On a aussi récupéré des ballons mais ce qui a fait la différence c’est de shooter de loin pour faire monter cette défense puis pourquoi pas trouver des espaces derrière.

Voilà maintenant plus d’un mois et un match officiel que tu es au quotidien avec un groupe que tu continues de découvrir… Ton sentiment sur ce qu’il peut atteindre en fin de saison ?

Pour l’instant je suis encore un peu dans le flou, non pas par rapport à mon groupe, mais par rapport aux adversaires. Je ne connais pas encore tout le monde, un peu tout de même le BTP Nice car c’est mon ancien club. Sanary favori ? C’est possible. Je sais que d’anciennes joueuses de NF1 et NF2 de bon niveau, sont dans ce club, handballistiquement ça risque d’être costaud. Après il y a toujours le BTP qui veut toujours monter. Moi, ce qui est bien, c’est que je peux m’appuyer sur un groupe en quantité et en qualité car la veille du match j’ai enlevé quatre filles et honnêtement elles ne méritaient pas d’être sorties du groupe mais il y a une feuille de match à faire. Je leur ai bien dis que la saison était longue et qu’à un moment donné peut-être qu’elles seront là : à elles d’accrocher le wagon. Mais il y a eu tellement d’intensité à l’entraînement, de toutes les joueuses, que ça m’emmerdait de ne pas prendre tout le monde. Personne ne méritait de sortir. Si on reste dans cette continuité, le groupe va progresser rapidement.

Outre le jeu et la victoire, as-tu senti le plaisir de jouer et la cohésion au sein du groupe ?

Oui. Énormément. C’est un groupe qui vit ensemble depuis quelques années. C’est important. Pour moi les jeunes doivent prendre du plaisir et ne pas baisser les bras. Sur ce match elles ont su se maintenir malgré quelques moments de creux. Sur la base arrière je n’avais que des jeunes et ce sont elles qui ont fait le trou aussi. C’est important. Après je m’appuie sur deux anciennes du club, Julie Moni et Béatrice Rodrigue, qui sont des moteurs pour les filles, pour les jeunes et c’est bien : il en faut.

Pour ton prochain match, le 3 octobre, tu reçois La Crau. L’occasion de confirmer ?

C’est une équipe qui descend de Nationale 3. Je n’ai pas trop d’infos, si le groupe a explosé ou pas, si elles veulent remonter : une inconnue. On va rester sur nos valeurs, sur ce qu’on a pu faire contre Antibes / Vallauris avec une grosse défense et continuer à travailler la montée de balle car on est pas encore trop bien organisé sur ce secteur et sur la remise en jeu rapide : on a encore quelques points où on doit s’organiser. Nous n’avons pas encore tous les automatismes là dessus. Ça va venir petit à petit.

Enfin, puisque finalement il n’y a qu’une seule division d’écart entre ta PNF et l’équipe une qui joue en Nationale 3, es-tu en étroite relation avec les coachs Chiaroni et Bouhir ?

Oui. On travaille ensemble. On a les mêmes enclenchements, ce qui va permettre, si j’ai des filles qui doivent monter en NF3, de ne pas être déstabilisées sur les enclenchements et inversement, si une doit descendre elle les connait. Les filles, certaines, doivent prendre conscience qu’elles peuvent atteindre un petit niveau et peut-être intégrer le groupe de la Nationale 3. Maintenant il faut que ça continue par des performances comme ça et peut-être élever le niveau quand on aura des équipes encore meilleures en face.



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