Par Sudeast Info
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Babos, la métamorphose

Ecrit par Martial HESPEL

De retour dans le top 100 à la WTA en cette fin de saison, la jeune hongroise Timea Babos, entraînée par Thomes Drouet, s’avance ambitieuse, en simple et en double, vers la saison 2015.

C’est une joueuse en grande difficulté physique, mais aussi mentale, qu’a commencé à entraîner Thomas Drouet en février dernier. Ancienne 59e mondiale en août 2012, Timea Babos était dans le flou. Retombée vers la 125e place, Drouet a tout repris à zéro avec sa nouvelle protégée. Babos va passer trois mois sans gagner le moindre match. Alors, avant le travail physique et la pure progression tennistique, le plus gros chantier de l’entraîneur a consisté à ne jamais lâcher sa joueuse. « C’était la partie la plus difficile. Lui expliquer qu’il fallait malgré tout se lever tous les matins pour s’entraîner quatre à cinq heures. Lui faire comprendre que, malgré les défaites, il ne fallait rien lâcher, que les performances allaient forcément arriver. Elle n’a pas gagné tout de suite. J’ai essayé de la mettre en valeur le plus possible, de positiver. Et puis, petit à petit, elle a remonté la pente », explique à www.magsport06.fr celui qui était aux côtés de Marion Bartoli lors de la victoire de la Française à Wimbledon en 2013.

« On finit l’année sur une bonne note »

C’est en ayant gagné deux petits matchs en 2014, que Babos a pris la direction du Japon fin avril, pour y disputer le 75.000$ de Gifu. Et là, déclic. Le titre, en ne perdant qu’un seul et unique set de toute la semaine. A partir de là, les résultats vont s’enchaîner avec une demi-finale sur le 100.000$ de Prague, troisième tour des qualifications à Roland Garros, puis huitième de finale sur le 710.000$ de Birmingham en sortant des qualifications. Un peu plus tard dans la saison, fin octobre, elle a remporté son deuxième titre de l’année, le 100.000$ de Poitiers, alors qu’elle n’était pas tête de série. « Timea a réalisé un super tournoi et a très bien joué. Dès le premier tour, elle a battu Pauline Parmentier. Puis, en finale, elle est venue à bout en trois sets, de la révélation française de la fin de saison, Océane Dodin. C’est très satisfaisant. On finit l’année sur une bonne note. » Grâce à ce titre, Babos s’assure une place dans le tableau de l’Open d’Australie, sans passer par les qualifications.

Mais c’est aussi en double que Babos va garder la tête hors de l’eau en début de saison avec le titre à Sydney en janvier associée à Lucie Safarova, finaliste avec Kristina Mladenovic à l’Open GDF Suez, finaliste à Monterrey avec Olga Govortsova ou encore le titre avec Hao-Ching Chan à Kuala-Lumpur. Sans oublier une demi-finale en double mixte à Roland Garros. « Nous avons décidé que le double servait d’entraînement pour le simple. C’est à dire qu’on ne conserve pas de force pour le double. Si on doit s’entraîner deux heures le matin, avant un double, on le fait. Car, comme elle va souvent loin en double, on ne s’entraîne plus sinon. Mais on gère aussi selon la fatigue. Le double lui permet de travailler son retour et la volée. » Car si Babos est aujourd’hui 98e mondiale en simple, elle est aussi 21e à la WTA en double et visera une qualification pour les Masters, avec Kristina Mladenovic, en 2015. Avec la Française, Babos s’est hissée jusqu’en finale de Wimbledon, en perdant face à l’une des toutes meilleures paires du monde, les Italiennes, Vinci et Errani. « Le double lui offre de la confiance. Elle est heureuse. C’est moins de pression. Elle aime jouer avec son amie Kristina. »

Pour 2015, les objectifs sont simples. Aujourd’hui 98e, Babos a avoué à son entraîneur vouloir intégrer le top 50 avant Roland Garros. « C’est vraiment faisable. Elle n’a aucun point à défendre lors des premiers mois de l’année. Si elle joue bien, qu’elle passe deux ou trois tours à l’Open d’Australie, ça devrait le faire. Mais le but est ensuite de conserver ce rang et de progresser régulièrement pour, plus tard, intégrer le top 30. » Une place de tête de série à l’US Open 2015 n’a rien d’impossible. « Mentalement si elle croit en elle, ça ira. Nous allons travailler dur pour y parvenir. Le but est de la pousser dans ses retranchements à l’entraînement pour qu’en match, lors d’une rencontre accrochée, elle sache qu’elle est capable de puiser au fond d’elle. » La reprise de l’entraînement est prévue le 24 novembre, à Beausoleil. Pour mettre toutes les chances de son côté, mais aussi grâce à ses gains cumulés cette saison, Babos a aujourd’hui les moyens de s’attacher les services d’un préparateur physique. Drouet pourra ainsi exclusivement se concentrer au tennis.

« Travailler pour cimenter son jeu »

Au début de leur collaboration en février dernier, Babos et Drouet se sont mis d’accord sur un travail à long terme, jusqu’à la fin de l’année 2016, avec, comme autre objectif, réaliser un coup aux J.O de Rio. On en est pas encore là. « Ce sont des spéculations, mais avec sa puissance et ses capacités, elle a tout à fait les moyens d’intégrer le top 30. Mais il faut stabiliser ses performances. En 2012, quelques semaines avant d’être 57e mondiale, elle était 150e. Elle a gagné beaucoup en très peu de temps. Puis elle est retombée. Nous allons donc travailler pour cimenter son jeu et qu’elle soit régulière. » D’ailleurs, Drouet se voit rester longtemps aux côtés de sa joueuse. « Je suis content de travailler avec elle. C’est une fille qui a toujours le sourire, quelqu’un de bien, dans la vie de tous les jours. Toujours polie. J’aime passer du temps sur le circuit de cette façon. Ce n’est pas juste un travail, avec un contrat à honorer. Nous avons créer un vrai lien. » Pour son premier tournoi de l’année, Babos ira en Chine, à Shenzhen, puis à Sydney, avant de rejoindre Melbourne pour l’Open d’Australie. Le mois de janvier se terminera avec la FedCup. Programme copieux, mais excitant. 

(Crédit photo : Thomas Drouet)



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