En Nationale 3, Cagnes-sur-Mer, entraînée par Asim Demirovic, aura donc attendu la quatrième journée pour décrocher son premier point, à l’occasion d’une défaite en cinq sets contre Mandelieu, durant un match où chacun aura alterné le haut et le bas. Après trois défaites plutôt sèches, les équipiers de Arnaud Hoff ont réussi à accrocher une équipe de Mandelieu qui devrait monter en puissance de match en match. Après avoir remporté la première manche, l’USC va avoir toutes les cartes en main pour faire le break mais ce sont bien les Mandolociens qui vont mener, en milieu de partie, deux sets à un.
« Personnellement, je suis frustré. Dans les moments un peu tendus, comme les fins de set, nous n’arrivons pas à nous démarquer. On commence un peu à subir et finalement on ne s’en sort pas », explique t-il à www.magsport06.fr. « Malgré tout, à partir du moment où on rend une copie moins propre avec plus de fautes de services ou au filet, le résultat est cohérent. On ne peut qu’être déçu sur certaines actions, pourtant travaillé à l’entraînement, qui doivent être acquises, on est toujours pas à 100%. »
L’USC affiche un groupe encore assez hétérogène qui se cherche entre jeunes et anciens qui doivent trouver la même ligne sur un plan psychologique. « On doit encore réussir à mélanger les deux styles pour que chacun y trouve son compte. » Sur du court terme, la chance de Cagnes-sur-Mer, c’est que d’autres équipes sont en difficulté. Marignane (quatre matchs) et Antibes (trois matchs) n’ont toujours pas marqué le moindre point. Saint-Laurent, après une victoire en ouverture du championnat, vient d’enchaîner trois défaites de rang. Et puis le calendrier de début de saison a été difficile pour l’USC : Mougins, Ajaccio, Aubagne, Mandelieu et dimanche, il faudra se déplacer à Cannes : trois matchs pour trois victoires actuellement. Cagnes n’a pour le moment ni joué Antibes, ni Marignane, ni Saint-Laurent, ni Ollioules. Les gros points seront à prendre là.
C’est un tout qui permettra à l’USC de se relever : plus de rigueur aux entraînements, une cohésion de groupe à assainir et une prise de conscience du niveau réel du groupe.
« Je connais quasiment tous les joueurs de l’équipe depuis plusieurs années. Je sais de quoi chacun est capable et on peut dire que, sur le papier, on fait partie des meilleurs. Mais tant qu’on arrivera pas à se trouver, ça sera difficile. Mais je le répète, nous avons les capacités pour rivaliser avec chacune des équipes. On l’a vu face au leader invaincu, Ajaccio, contre qui on a pris un set. On a réussi à les accrocher, comme contre Mandelieu. Même à Aubagne, avant de perdre lourdement les deux derniers sets, on passe tout près de gagner le premier (26-24). Nous, les joueurs, nous devons faire mieux. Asim fait toujours ce qu’il faut pour que tout aille bien, rien n’est de sa faute. On a rien à redire sur le plan technique, mais il y a un manque de rigueur global de notre part vis-à-vis de ses consignes. »
Voir plus d'articles de la même catégorie