A 19 ans, Laure Coulbault est la première recrue de la N2F de Cagnes-sur-Mer et du nouvel entraîneur Simon Cayron. La joueuse de 175 cm évoque son nouveau défi.
Laure, nous venons de sortir du confinement et ton dernier match remonte déjà au 29 février. Quel est ton état d’esprit ?
Les terrains me manquent. L’adrénaline des matchs, les entraînements etc.. Mais durant le confinement j’ai été pas mal occupé car je travaillais dans la grande distribution et en plus de cela je suis en école de commerce et mon année n’était pas terminée. Job et cours à suivre. Au début du confinement je suis allée courir assez régulièrement pour tout de même me maintenir physiquement. Les mois qui viennent je compte monter l’intensité d’un cran pour être au niveau lors de la reprise.
Au sein d’un championnat très homogène, ton équipe de Hyères-Pierrefeu a terminé neuvième au moment de l’arrêt de la saison…
Une année mitigée. Malgré notre titre de championne de France en Nationale 3, il y a un vrai palier à franchir quand tu arrives en Nationale 2. La saison passée, on avait perdu peu de matchs. Et le fait de perdre souvent n’a pas été simple à encaisser pour l’équipe. Le niveau est plus élevé et on l’a vraiment senti. Cependant on devait se maintenir et cela a été fait. On a su faire ce qu’il fallait et on a su proposer de belles performances comme lorsque l’on est allé chercher le tie-break contre Monaco. Nous avons été les seules à les accrocher ainsi.
Mais vous avez été aussi la seule à perdre contre Le Pradet / La Garde la lanterne rouge ?
Et oui… Leur seule victoire… On est indéfendable su ce match : une contre-performance. On aurait due bien mieux faire. On comptait se rattraper lors du match retour mais le confinement nous en a empêché.
Et ton année personnelle ?
J’utiliserai le même terme. Mitigé. Comme je suis mes études dans les Alpes-Maritimes, je ne pouvais pas m’entraîner comme je le voulais. Du coup, je n’affichais pas le niveau espéré le week-end et le coach me faisait moins confiance : ce qui est logique.
Tu quittes donc ton club de toujours, le VCHP pour Cagnes-sur-Mer. Quelle a été ta motivation ?
J’ai passé des années fabuleuses à Hyères et c’est la première fois que je vais le quitter depuis ma première licence à 13 ans. Je ne les remercierais jamais assez notamment des entraîneurs tels que Sandrine Pêcheur qui m’ont permis de réellement progresser. Mais il est bien de se lancer de nouveaux défis et l’occasion justement s’est présentée avec Simon et le club de Cagnes-sur-Mer. En plus de cela je pourrais m’entraîner quotidiennement et donc retrouver mon meilleur niveau je l’espère. Pour Simon aussi je pense que c’est un nouveau défi et selon moi il nous permettra de faire une bonne saison.
Simon nous a confié que lorsqu’il a été intronisé, il a tout de suite pensé à toi. Tu le connais donc bien ainsi que tes futures équipières ?
Je l’ai, disons vaguement connu, lors des stages à Boulouris en PACA. Mais j’ai réellement fait sa connaissance cette année car il était un de mes entraîneurs avec l’équipe de volley de SKEMA, mon école de commerce. Je ne connais en revanche pas mes futures coéquipières mais je les ai déjà vu jouer car lors du match aller entre Hyères et Cagnes, je n’étais pas sur la feuille de match car je passais mon TOEFL et je suis arrivée trop tard. J’étais donc en tribunes. Mais il me semble avoir joué au beach-volley avec certaines.
Que peut-on te souhaiter ?
J’espère tout d’abord me sentir bien dans mon nouveau club, même si je n’en doute pas trop. Je souhaite également apporter mon maximum à l’équipe sur le terrain et en dehors pour nous permettre de faire la meilleure saison possible.
(Crédit photo : Corinne Pecheur / Marfaux Audinet)
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