Pour son retour à la compétition après sept semaines de trêve, la N3M d’Antibes a terminé sa phase aller par deux succès, d’un but à chaque fois. Place désormais à l’opposition face au Bâtiment Nice.
Depuis le début de saison, une équipe nous a habitué à gagner ses matchs à l’arrachée : BTP Nice. Quatre fois +1 et deux fois +2 en dix succès. Mais depuis quinze jours, Antibes, son dauphin, suit le même chemin : 21-20 face au SMUC à domicile puis 27-28 à Fréjus. « Contre le SMUC nous étions handicapés », explique l’entraîneur Antibois Gilles Sanchez à www.magsport06.fr. En effet, Turbatu, Audou et Djebnoune étaient forfaits. « Un vrai match de reprise. Nous avons défendu correctement. Mais pendant un mois et demi on s’est entraîné avec huit ou neuf joueurs. Nous n’avons pas pu bosser collectivement. Mais nous avons tenu jusqu’au bout. Les deux matchs se ressemblent un peu même si le SMUC n’a pas mené au score (En réalité si, mais seulement 0-1 en tout début de match ; nldr). » Car en effet, face à Fréjus, Antibes a été mené 21-18.
« On est soulagé car nous étions mal embarqués. Rien ne fonctionnait. Eux s’enflammaient à l’idée de nous faire tomber. Nous avons eu une très bonne réaction, sans paniquer : solide et solidaire. On s’en est sorti à l’expérience et au mental. Nous n’avons pas accepté de perdre. Fréjus est la seule équipe qui a battu BTP Nice ainsi j’ai pu leur tenir un discours de vigilance et de sérieux. » Malgré tout, Antibes est passé à côté défensivement contre Fréjus en première mi-temps en encaissant 16 buts contre seulement 7 face à Marseille. De plus, le meilleur buteur de Fréjus n’était pas présent et du côté Varois il se murmure que Fréjus a réalisé son meilleur match de la saison contre Antibes.
L’OAJLPHB se tourne désormais vers le match de samedi, dans sa salle Saint-Claude face au leader niçois. Trois points séparent les deux équipes. « Que soit eux ou nous, l’équipe qui gagnera ne fera pas un écart monstre. Avec ce qu’on voit ces derniers temps… Ce sera serré de toute manière. Je ne vois pas un gros écart. Ça va se jouer à l’état d’esprit et au mental. » A ce sujet Sanchez est serein. Il explique que depuis la victoire à Istres lors de la cinquième journée, son groupe, même si des fois un rappel à l’ordre est nécessaire en semaine, affiche une vraie cohésion. Quel que soit le scénario, le mental est là. Et justement, pour s’imposer il faudra afficher cet état d’esprit. Ce qui n’avait pas forcément été le cas lors de la première journée où Nice c’était imposé à domicile. « J’espère qu’on sera meilleur qu’au match aller. Mes joueurs sont mieux qu’ils ne l’étaient. C’est un match important mais même si on gagne ce sera compliqué car je n’ai pas les jeunes que Xavier (Vouillot le coach niçois ; ndlr) possède. Il a ses problèmes et nous les nôtres. Rien ne sera fait mais si on perd on pourra faire un trait sur la première place. A l’aller nous étions passés à côté au niveau de l’état d’esprit : ça n’enlève rien à la victoire de Nice. On s’est vite découragé et on s’était jeté des trucs à la gueule. Mais on a vraiment progressé là-dessus. » Antibes reste sur une série de sept victoires. Nice, neuf.
Mais attention, même si Antibes gagne, Antibes restera derrière Nice. « Ça restera de toute façon compliqué. » Le coach antibois reste d’ailleurs très impressionné par la victoire du BTP fin janvier, 21-16, contre Padres-le-Lez, sans Bouziane, sans Perrin et sans Barroqueiro. « Franchement, il fallait le faire. Nous, on a ramé pour les battre (23-26 ; ndlr). » Mais il faudra aussi pendant longtemps surveiller les résultats de Corte, Draguignan, Istres mais aussi Villeneuve-Loubet qui semble monter en puissance. Si Nice gagne, la course à la première place sera sans doute pliée, toute autre résultat lancera un sprint final intense tant pour la première place qui offre la montée directe que pour la deuxième place, celle de barragiste. Une place qu’Antibes veut éviter après avoir perdu son barrage en 2015.
(Crédit photo : Magsport06)
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