Promue cette saison en Pré-Nationale Masculine, la réserve d’Antibes est, après treize journées, relégable. L’équipe de Jonathan Athuil, qui a manqué son début d’année, n’a plus de joker.
Deuxième l’an passé de Régionale, derrière l’intouchable équipe de Monaco, les Antibois évoluent cette année en PNM, au plus près de l’équipe fanion du club : la Nationale 3. Mais la saison s’avère difficile avec une place de relégable après treize journées. « Je me doutais que le début de saison allait être compliqué », confie Jonathan Athuil à www.magsport06.fr. « Nous sommes montés avec un super groupe solide. Mais aussi avec un meneur, Aurélien Verrecchia, qui joue avec la NM3 cette année ce qui, je pense, nous a manqué sur le début de saison pour lancer le groupe. »
De plus, il faut dire que l’équipe n’a pas été gâtée avec ses recrues. Riccardo Puppo, réceptionneur/attaquant, s’est blessé pendant le premier match de la saison et n’est revenu qu’au mois de décembre. Kévin Landais, qui évolue au même poste, lui n’a reçu sa mutation qu’au deuxième match et a donc manqué l’ouverture du championnat contre Mandelieu. « Le début de saison a été un peu bizarre et très compliqué. Un grand manque de réalisme. Nous n’avions disputé que deux matchs amicaux pour se préparer : peut-être un peu juste. »
Capable de mieux jouer face aux gros
Rajoutez à cela une rencontre à domicile en début de saison contre Saint-Laurent reportée, jouée seulement en février et vous obtenez quatre des cinq premières journées à l’extérieur. Compliqué pour prendre ses marques sur un niveau supérieur. Fort heureusement, Antibes a gagné son match à la maison contre Toulon, trois sets à un. « Le groupe a très bien bossé pendant la semaine par rapport au revers de Mandelieu : ce qui a été bénéfique. » Sur les matchs à l’extérieur, Antibes a malgré tout pris un set à Grasse et à Hyères / Pierrefeu. L’équipe n’a que rarement sombré. « Nous avons accroché certaines équipes du haut de tableau malgré des absences pour cause de blessures. Nous avons réussi à élever notre niveau de jeu sur des équipes plus fortes en terme d’agressivité et de cohésion. Mais sur ces deux matchs, sur chaque fin de set, ou de match, il nous a manqué du mentale et se dire que même si sur le papier nos adversaires doivent gagner, nous pouvons faire quelque chose. »
Plus tard dans la saison, Antibes n’a rien pu faire face au leader, Monaco, mais a bien utilisé ce match pour préparer la rencontre contre Vence : succès 3 à 2. Derrière, à Draguignan, le gain du premier set puis « le trou noir, plus de réussite, plus d’envie de certains. » Et puis début décembre, un gros coup dur, avec la blessure du central Renaud Bouffaron.
Un calendrier terrible pour terminer
Mais pour Antibes, la situation s’est clairement dégradée en ce mois de février avec coup sur coup, deux défaite contre Saint-Laurent : 3-0 et 3-1. Si on rajoute les défaites contre Mandelieu, Grasse et Toulon, Antibes cumule donc cinq défaites en 2015 et zéro point pris au classement. Les Antibois sont donc relégables et il ne reste que cinq journées à disputer et si on étudie le classement, on peut être inquiet pour la réserve de l’OAJLP car elle doit encore jouer Monaco (1er), Draguignan (3e) et Nice (5e). « Je suis certain que nous allons faire des exploits chez nous face à des équipes que nous avons tenu en respect chez eux sur les matchs allers, même si il y a encore pas mal de choses à corriger. Je le vois depuis quelques temps aux entraînements : on est capable de se surpasser. J’ai confiance en ce groupe qui est super. » Avec deux points de retard sur Saint-Laurent, la marge de manœuvre des Antibois et très limitée. Il faudra également, impérativement, gagner à Vence, la lanterne rouge.
(Crédit photo : OAJLP)
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