Septième de N3M au moment de l’arrêt des championnats, Antibes, qui a joué son dernier match le 22 février, a maintenant du temps pour répondre à de nombreuses questions.
A nouveau, la Nationale 3 Masculine de volley-ball a porté en elle profusion de formations des Alpes-Maritimes : six sur onze équipes engagées. Difficile pour tout le monde d’être compétitif comme dans ses rêves. Mandelieu avec une cinquième place, termine premier dans la hiérarchie maralpine, tout ceci accompagné d’une année 2020 catastrophique pour une équipe en fin de cycle. « Cette saison a été particulièrement excitante avec beaucoup d’équipes qui avaient de grosses ambitions – nous y compris – et finalement le championnat était particulièrement serré avec un écart très faible entre le podium et les places de relégables par rapport à d’autres championnats », explique à www.magsport06.fr Loïc Brière, central à Antibes.
Les Antibois auront passé une saison, le terme est peut-être trop fort mais, quelconque en termes d’espérances de très haut de tableau. Excellents à domicile (14 points pris sur 18 possibles) ils voyaient leur efforts minimisés dès le week-end suivant à l’extérieur (5 points pris sur 21 possibles). « Contre Ajaccio on est tombé sur une équipe bien plus forte que nous, mais pour d’autres oppositions comme face à Cannes ou Fréjus, c’était de beaux matchs serrés avec beaucoup d’intensité mais qui ont tourné en leur faveur. Je reconnais qu’à domicile on a souvent du public qui fait du bruit et c’est encourageant. Ça donne envie d’en faire plus encore ! Et on a nos marques aussi. Après, face aux mêmes adversaires, entre gagner avec autorité à domicile et perdre à l’extérieur, je ne l’explique pas trop sportivement… »
Ce bilan a donc empêché Antibes de réellement voir plus haut que la septième place finale, mais en même temps, avec des victoires régulières à domicile contre toutes les équipes du bas de tableau (Mougins, Saint-Laurent ou encore Marignane) Antibes n’a jamais tremblé pour son maintien. De plus, ils ont su finir par un succès chez le rival cagnois. Il est à souligner malgré tout qu’en ayant joué un match de moins que toutes les équipes devant elle, l’équipe Antiboise aurait pu gratter un ou deux rangs supplémentaires.« On est à la place qu’on mérite et les enjeux sportifs étaient supers intéressants à chaque matchs. Les intempéries subit dans la saison ont toutefois créé des coupures assez grandes à certains moments, donc le rythme aux entraînements était parfois dur à garder, mais juste avant la crise sanitaire, nous étions sur une belle dynamique. Finalement la saison se termine en saison blanche, donc notre place importe peu, ce qui est important c’est de voir ce qu’on pourra faire la saison prochaine avec les changements de joueurs qui se feront comme chaque intersaison. »
Brière lui continuera dans son club formateur. « Je me sens bien à Antibes et j’aime pouvoir évoluer à ce niveau. » N’oublions pas que la très longue intersaison de sept mois environ – Antibes a joué son dernier match le 22 février – va peut-être obliger certains garçons à se poser des questions sur une continuité de leur carrière. Pour composer les effectifs, la concurrence locale sera à nouveau ardue. Et puis rappelons que la FFVB a annoncé que les équipes qui souhaitaient ne pas monter ou descendre volontairement ne seraient sanctionnées ni sportivement, ni financièrement. On verra, par exemple, si Ollioules, championnat de Pré-Nationale – devant la réserve d’Antibes – montera ou non. Soyons attentifs aussi à la suite que donnera Salon, leader final de Nationale 3.
Pour conclure, soulignons, que l’absence de socle temporel pour une mise en place du second tour des municipales pousse certains clubs à être sur la réserve concernant leur futur budget. Antibes n’a pas ce problème avec la réélection au premier tour du sortant Jean Leonetti.
(Crédit photo : Michael Toffolo)
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