Coach, comment es tu arrivé l’été dernier à la tête de la Pré-Nationale du club ?
Après trois saisons en Départementale Féminine et une montée en Régionale en 2020 avec l’équipe n°3 senior, je souhaitais m’atteler à un nouveau challenge. J’ai donc accepté de relever le défi de la PNF pour mettre à profit ma formation d’entraineur sur un niveau supérieur avec des joueuses. Après une saison blanche due au Covid et pas mal de départs, le projet était clair. En premier lieu, recréer un groupe plus jeune autour d’un noyau expérimenté et se maintenir dans cette division. Dans un second temps et ce sur plusieurs saisons, construire un groupe susceptible de monter en Nationale 3 pour créer une réserve de l’équipe Elite.
L’été n’a pas été de tout repos…
Un recrutement a été nécessaire après le départ de 50% du collectif pour diverses raisons. Heureusement un noyau dur est resté et le recrutement s’est organisé autour, avec une grosse difficulté rencontrée pour les centrales, profil très recherché sur la région. Aujourd’hui l’effectif compte douze joueuses composé d’anciennes du club ayant déjà joué à ce niveau voir plus haut et de nouvelles, plus jeunes, qui amènent un peu de folie à ce groupe, même si les anciennes ne sont pas en reste (rires). Ce mélange de niveau et de culture volley a permis de créer une émulation au sein des entrainements et dans le style de jeu développé. C’est vraiment intéressant. Cela me permet d’avoir plusieurs profils sur un même poste.
Pour autant, le début de saison fût bien difficile avec cinq défaites lors des six premières journées et seulement deux points pris sur dix-huit possibles…
Difficile ? C’est peu dire. Le hasard du calendrier nous a fait rencontrer trois équipes haut de tableau d’entrée de jeu : Mandelieu, Antibes et Cannes. Mentalement, les filles ont puiser dans leurs ressources dès le début du championnat avec trois défaites sèches. En plus, dès le premier match, le groupe s’est retrouvé affaibli avec pas moins de trois blessées. Du coup certaines joueuses en formation se sont retrouvées propulsées sur le devant de la scène plus tôt que prévu. D’un autre côté, je pense que cette adversité a permis au groupe de se construire et aux nouvelles venues de prendre leurs marques plus rapidement au sein du groupe existant.
Depuis, Saint-Laurent, face aux adversaires directs, enchaîne les victoires et récemment, pour son premier match retour, contre Mandelieu, a montré de réel progrès malgré la défaite…
Certes on s’incline en quatre manches contre une équipe invaincue mais les filles ont montré toutes les qualités d’un collectif sur ce match : engagement, combativité, rigueur et qualité de jeu. Pour moi, cette évolution dans le jeu et dans les résultats est due à trois critères : le travail aux entrainements, un système de jeu qui commence à être bien huilé et un collectif complet.
Saint-Laurent est beau milieu d’une trêve d’un mois qui prendra fin le 26 février à domicile contre Antibes, comment gérez-vous cette longue pause ?
C’est frustrant. Elle arrive sur un moment fort où on enchaîne les bons résultats. Mais le repos fait partie de la saison et après une saison blanche, l’organisme en a besoin. Là, les filles sont au repos complet, puisque la gymnase est fermé en raison des vacances scolaires. Nous reprendrons le 15 février avec un ou deux matchs amicaux à disputer pour préparer au mieux Antibes, le deuxième du championnat.
Que faut-il attendre de la PNF Laurentine sur cette phase retour ?
Que les filles continuent à prendre du plaisir et produisent du beau jeu. Continuer également à travailler pour préparer les matchs à venir, avec l’objectif d’avoir un bilan supérieur à celui de la phase aller : quatre victoires en neuf matchs. Et bien-sûr le maintien en fin de saison car, pour le moment, quasiment un tiers du championnat doit descendre : les trois derniers sur dix équipes engagées.
Voir plus d'articles de la même catégorie