Antibes a débuté sa saison en Nationale 2. Une grande nouveauté au club. Après deux journées, le coach Olivier Costarella se confie auprès de www.magsport06.fr sur le chapitre un d’une longue saison.
Pour la première fois de son histoire, secteur masculin et féminin confondu, l’OAJLPVB évolue cette saison au niveau Nationale 2. Avec ses filles, Olivier Costarella, avec qui il est parti du niveau Pré-Nationale, de la même façon que Pascal Drouot chez le voisin laurentin, a lancé son grand défi du maintien. Et comme aucun début de saison n’est un long fleuve tranquille, il faut déjà composer avec des imprévus. Le premier voit Anaïs Décamp, arrivée avec sa sœur Justine pour intégrer l’effectif durant l’été, être déjà en partance pour raison professionnelle.
Une absence qui s’est rajoutée, lors de la première journée, à celle de sa sœur pour raison médicale. Marion Perez était encore trop juste pour jouer. Du coup, Amélie Chabrolin est passée du Poste 2, au 4, pour voir Sophie Richard, centrale, jouer en 2 justement. Rajoutez à cela un premier adversaire, Saint-Chamond, qui évoluait il y a peu en Elite-Nationale, un match à l’extérieur et la pression de cette nouvelle aventure, le score fût lourd, 25-9 25-21 25-19. « Un premier match difficile. Nous étions un peu tétanisés au premier set et face à un adversaire qui vient de l’Elite : c’est allé vite. Notre comportement a changé lors des deux manches suivantes, nous avons dédramatisé la situation et nous avons pu produire du jeu et les gêner un peu. Malheureusement nous avons commis trop de fautes au mauvais moment à chaque fois… »
Mais le temps de la disette fût vite révolu. Dès le week-end suivant, une belle victoire à domicile a permis de redonner le sourire à tout le monde et de lancer la saison. Premier élément important, Justine Décamp était là, ce qui a permis de redonner au groupe des lignes plus cohérentes. « Le fait de jouer à domicile a aussi permis aux filles d’être plus libérées. Par ailleurs, Saint-Fons s’est présenté avec une équipe diminuée et nous avons su en profiter. » 25-23 25-19 25-21.
Le poids de la première victoire n’est donc plus un souci. Ce qui permet à Costerella d’avoir un peu plus de recul sur ce qui l’attend. « Cette nouvelle saison est plus compliquée à aborder pour tout le monde. Les trois saisons précédentes nous avions une position de favori la plupart du temps, nous sommes le Petit Poucet aujourd’hui. Les filles commencent à intégrer qu’il va falloir faire beaucoup plus d’efforts et que sans persévérance et pugnacité nous ne pourrons pas progresser et réussir à atteindre nos objectifs. De mon côté je dois faire évoluer mon approche tant concernant l’entraînement que le management pour pouvoir permettre au groupe d’évoluer. »
Pour le club, bizarrement, cette saison est plus simple à aborder. L’an passé, en Nationale 3, dans la zone de l’extrême sud-est, Antibes s’était retrouvé assez isolé. Par exemple, Cannes et Cagnes-sur-Mer étaient dans l’une des autres poules de la division. Cette fois, Antibes est avec le centre de formation de Cannes, le Cannet-Rocheville mais aussi Saint-Laurent du Var. Les déplacements au Pradet / La Garde, Aubagne ou encore Istres ne représentent pas le bout du monde non plus. « C’est plus simple aujourd’hui. La saison dernière nous avions parcouru plus de 10.000 kilomètres pour jouer nos matchs. Jean-louis Caparros – Président – est toujours présent à nos côtés et trouve toujours les solutions aux problèmes matériels et organisationnels que nous pouvons parfois rencontrer. »
Avec trois points au compteur, Antibes va maintenant se déplacer deux fois, chez des équipes qui n’ont respectivement qu’un et aucun point : Firminy et La Garde. Bien sûr, nous n’en sommes qu’au tout début de l’aventure, mais si les Antiboises parviennent à bien s’en sortir, elles en sauront déjà un peu plus sur leurs capacités à bien figurer en Nationale 2. « Les deux prochains matchs seront importants mais il ne faut pas trop regarder le classement car après deux matchs il n’est pas révélateur de quoi que se soit. La saison sera difficile, nous le savons, ça la rend d’autant plus passionnante… »
(Crédit photo : Heïdi Dubus)
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