Par Sudeast Info
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« Il faut savoir donner pour recevoir »

Ecrit par Martial HESPEL

Nouveau venu au Sprinter Club de Nice Jollywear, Christophe Menei n’a pas tardé pour s’y investir pleinement. Il revient d’un stage en altitude avec les jeunes du club.

Christophe, cette année tu as décidé de t’impliquer en profondeur dans le cyclisme maralpin. Pour quelle raison ?

L’an passé je suis devenu papa, j’ai pris une saison « off » sur le plan sportif. J’ai pas mal réfléchi sur ce que je voulais donner pour mon sport pour lequel j’éprouve toujours la même passion. A 37 ans je me suis dit qu’il fallait sortir de la position de « coureur-consommateur » qui vient juste courir de temps en temps le dimanche. J’avais réellement envie de m’investir dans l’organisation de courses dans un premier temps. Dans ce but nous avons créé avec Laurent Elleon et Nicolas Fritsch, l’ancien pro de la FDJ et Saunier-Duval qui est un ami, une structure dédiée à cela. Mais je voulais également donner un coup de main à un club qui jouait la carte de la formation. C’est un peu une lapalissade, mais un sport sans jeunes n’a aucun avenir. S’il y a bien un secteur dans le lequel on doit donner un peu de temps, c’est dans celui-ci.

Du coup, tu t’es rapproché du Sprinter Club de Nice Jollywear et de son projet ambitieux entre arrivée en DN2 et projet de formation renforcé ?

En tant que Niçois, le choix m’a paru rapidement évident. Le Sprinter fait un tel travail depuis quelques années que j’ai eu envie de participer à cette aventure de l’intérieur. Et puis je suis bien copain avec des « anciens » du club comme Thibault Athané ou Florent Icard qui ne m’en disaient que du bien. J’ai contacté Olivier Presse pour lui faire part de mes envies. Puis nous nous sommes rencontrés également avec Eric Masseglia, le Président. Je pense que nous avons la même vision du cyclisme et le contact a été très bon ! Ma démarche spontanée a été bien accueillie.

Tu as une autre corde à ton arc que tu as souhaité mettre à disposition du club ?

Etant dans l’arrière-pays – à Valberg – je ne suis certes pas toujours disponible, mais je fais justement le lien avec nos montagnes ! D’où ce stage cette année qui a été organisé pour les jeunes. Comme j’ai mon BE d’accompagnateur en montagne, je me suis occupé de mettre en place le programme. Et puis dès que je peux, je viens donner un coup de main aussi le mercredi après-midi pour les sorties vélo. Bref, je me mets à disposition avec beaucoup de plaisir ! En sport comme dans la vie, il faut savoir donner pour recevoir.

Quel été le but premier de cette organisation ?

Il n’y avait pas eu de stage hivernal en altitude ces dernières années. Mon arrivée au club a peut-être un peu précipité les choses puisque du coup j’ai pu m’occuper de la logistique. Olivier a déjà suffisamment de boulot par ailleurs… Au-delà d’un travail purement physique, il s’agissait surtout d’un week-end de cohésion. Faire vivre des individus ensemble pendant quelques jours en les sortant de leur milieu est important. On apprend mieux à se connaître. C’était clairement l’objectif n°1 de ce séjour. Il y avait en tout six jeunes, cadets et juniors – soit entre 14 et 17 ans – mais également deux membres de la future équipe de DN2, Julien Amadori et Luc Cheilan, qui vient d’arriver de l’AVC Aix.

Le programme ?

Le stage s’est déroulé du vendredi soir au dimanche en fin de journée. L’équipe était logé au Gîte Nature et Montagne de Beuil-les-Launes à 1550 mètres d’altitude. Au départ nous devions faire de la randonnée en raquettes et du ski de fond. Mais cet hiver, l’enneigement est pour l’instant un peu capricieux. Il a donc été impossible de s’essayer au ski de fond. La première journée a donc été dédiée à une belle randonnée en raquettes d’un peu plus de 4 heures pour 16 kilomètres jusqu’à la Cime du Raton (2060m) où nous avons pu trouver de la neige tout au long du parcours. Le lendemain la journée a été scindée en deux : de la course à pied sur sentier le matin et une randonnée plus courte de 2h30 l’après-midi.

Des heures en altitude importantes pour l’esprit ?

L’objectif de ce genre de stage est donc la cohésion de groupe comme je le disais plus haut, mais il y a aussi la possibilité de découvrir d’autres activités, de sortir un peu du cadre du vélo. Le cyclisme est un sport très « prenant » mentalement. Une fois que la saison a commencé on ne pense plus qu’au vélo. Ce genre de stage permet de s’aérer, de prendre aussi plus de temps pour discuter, la randonnée se prête très bien à cela. Et puis d’apprendre aussi des choses sur le milieu montagnard ! Il n’y a pas que le sport et l’entrainement dans la vie.

Le bilan ?

D’un point de vue personnel je suis très satisfait. Cela a été très plaisant. Des groupes comme ça, j’en redemande tous les week-ends ! On sent que le cyclisme est un sport qui transmet des valeurs vraiment positives au plus jeunes. Il y avait une très bonne ambiance, même si les batailles de boules de neige peuvent se terminer un peu sur le fil du rasoir ! Je pense que ça a été une expérience plutôt concluante, visiblement les jeunes ont plutôt apprécié. Nous en discutions avec Olivier hier (Mercredi ; ndlr) et nous pensons rééditer l’expérience aux beaux jours… Mais cette fois-ci avec les vélos pour profiter des cols. Fini de rigoler, on ne sera plus là pour se promener.



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