Après quatre saisons en Nationale 1 au Cavigal et autant d’échecs de monter en Pro D2, Arnaud Lamazaa-Parry quitte la Côte d’Azur pour le Loiret et Saran, qui monte en Pro D2.
Arnaud, tu quittes la Nationale 1 et le Cavigal pour Saran et la Pro D2. Jouer à l’échelon supérieur, même si à ta signature Saran n’avait pas encore joué son barrage, t’a motivé à rejoindre ce challenge ?
Effectivement. L’envie de jouer plus haut est la grande motivation de mon départ. J’ai toujours eu au Cavigal le projet de monter en Pro D2, ce qui n’a malheureusement pas été le cas. Quand Saran m’a contacté avec ce projet à court terme, étant donné qu’ils étaient leaders de leur Poule de Nationale 1 avec une structuration proche de ce qui est demandé par la Fédération pour ce niveau de jeu, je n’ai pas hésité longtemps. Le club a ensuite validé sportivement la montée lors des play-offs d’accession fin mai.
Étais-tu arrivé au bout de ton histoire avec Nice à force que le club ne rate chaque année la montée ?
C’est vrai que j’ai effectué ici ma quatrième saison cette année. Malgré une bonne saison, deuxième du championnat, le fait de ne pas accrocher cette première place une nouvelle fois est un échec et est décevant pour moi. Il nous a manqué une nouvelle fois peu de choses sportivement pour y arriver. La volonté d’aller voir plus haut à court terme et découvrir un autre club, une autre manière de travailler me semble une très bonne chose pour la suite.
Le virage historique qu’a pris le club niçois est-il aussi une raison du départ ?
Non, cela n’a pas pesé dans ma décision car j’ai signé à Saran avant les changements opérés en vue des saisons prochaines. Dans le sport c’est comme ça, rien n’est jamais acquis, des gens partent, d’autres arrivent, on le sait tous. Je suivrai avec attention les résultats du Cavigal l’an prochain qui sera composée en grande partie de copains et dirigée par Edu (Eduardo Fernandez-Roura ; ndlr) qui est également un ami en dehors du handball. Je souhaite au club de réussir dans son projet sportif et de structuration en vue d’une montée rapide en Pro D2. L’équipe qui semble se constituer en a en tous cas les moyens sportivement.
Que retiens-tu de ton aventure sur la Côte d’Azur ?
Pas mal de choses. Déjà, je me souviendrais de tous les joueurs et membres du staff que j’ai pu côtoyer durant ces saisons avec lesquels on a vécu des bons et moins bons moments. Des matchs et des actions me restent en tête ainsi que des déplacements et des après-matchs animés. Les échanges « interclubs » tard le soir dans le Vieux Nice avec les joueurs et joueuses de la Côte, qui se reconnaîtront j’en suis sûr, resteront aussi de très bons souvenirs. Des choses ont commencé et d’autres fini ici, mais je repars de la Côte un diplôme en poche, une expérience professionnelle extra-handball et pour jouer à un niveau supérieur. Donc je vais retenir que du positif surtout.
Que peut-on te souhaiter pour la suite de ta carrière ?
A court terme de bien soigner mon épaule : opération il y a quinze jours. Sinon, j’espère m’intégrer rapidement à ma nouvelle équipe et à la Pro D2 pour participer activement au maintien de Saran dans la division. Progresser encore et continuer à prendre du plaisir sur le terrain encore un moment.
(Crédit photo : Nicolas Brocardi)
Voir plus d'articles de la même catégorie