C’est en pleine euphorie que le Gym (8e) se déplace à Metz (20e) ce samedi à 20h pour le compte de la 23e journée de Ligue 1. Flambeur en janvier, le Gym va t-il tenir ?
Les Maralpins restent sur trois succès consécutifs en championnat, les Mosellans, eux, n’ont plus décroché les trois points depuis le 1er novembre. Il faudra bien que cette série de dix matchs sans victoire prenne fin un jour. Aux Niçois de retarder l’échéance. Mais, si les supporters se veulent bien entendu confiants, Claude Puel devra plus que jamais composer avec un effectif décimé. Pléa et Gomis sont suspendus. Digard et Bodmer, éternellement forfaits. Rien ne dis que Lloyd Palun, éliminé il y a quelques jours de la CAN avec le Gabon, sera opérationnel pour le déplacement. Enfin, le dossier Hatem Ben Arfa s’enlise… Le onze de départ s’annonce donc expérimental et que dire du banc azuréen où le staff puisera plus que jamais dans sa classe biberon.
Et puis, la tribune visiteur sera fermée et les déplacements des Niçois interdits en raison d’un arrêté préfectoral afin d’éviter tous débordements suite à un passé tumultueux entre Niçois, Nancéiens et Messins. Les voyants ne sont pas tous au vert mais, avec déjà quatre victoires et un match nul à l’extérieur cette saison, Nice est en train de réaliser sa meilleure saison hors de ses bases depuis son retour au sein de l’élite il y a treize ans. « On ne peut pas parler de match piège, car un tel avis signifierait que nous pensons que ce sera facile à Saint-Symphorien. Le groupe commence à avoir un petit peu d’expérience, je l’espère, pour comprendre que ce ne sera sûrement pas le cas, et que ces matches restent, au contraire, les plus difficiles à jouer », estime Claude Puel.
De l’autre côté de terrain, même si les Grenats sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la coupe de France, la situation en championnat est catastrophique. Cinquième après huit journées, l’équipe d’Albert Cartier a sombré jusqu’à occuper, depuis dimanche dernier, la place de lanterne rouge. Face à Nice, Florent Malouda sera forfait en raison d’une petite déchirure aux ischio-jambiers. Suspendu, Guido Milan fera également défaut. Federico Andrada, de retour d’une entorse à la cheville, a repris la course mardi, mais sera encore sans doute limité pour samedi. Cinq joueurs de Metz, ayant plus ou moins d’importance au sein de l’équipe type de Catier, disputent la CAN. Malgré les turbulances qui entoure les Messins, Claude Puel se veut méfiant. « Les Messins ont besoin de points, ne vont rien lâcher, et évolueront avec beaucoup de combativité et de générosité. On s’attend à un match compliqué où tout peut se passer, donc non, pour moi, on ne peut pas parler de piège. Le classement ne veut rien dire, je n’ai pas encore vu une équipe qui se faisait décrocher, les écarts sont très faibles. »
Et puis, comment ne pas évoquer l’arbitre de la rencontre. Nicolas Rainville, 32 ans, officiera au centre du terrain et c’est lui, le 1er novembre dernier, qui était sur la pelouse de Saint-Symphorien, lors de la dernière victoire messine en championnat, 3-2 face à Caen. Pas de place à la fatalité, le Gym doit avoir conscience qu’en cas de nouvelle victoire, il pourra recevoir, sans aucune pression, Nantes, avec pourquoi pas l’idée de poursuivre son ascension. La sixième place, occupée par Montpellier, n’est qu’à quatre points.
(Crédit photo : Cyn’ Photography)
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