Après trois victoires consécutives en début de saison, la NF3 de Grasse – Mouans-Sartoux enchaîne les contre-performances, la faute à une cascade de blessures, explique Pascale Jacques.
L’an passé, malgré un effectif réduit quantitativement, l’ASPTT Grasse – Mouans-Sartoux avait réalisé une saison exceptionnelle, terminant deuxième du championnat et manquant la montée en NF2 lors des barrages. Tout cela grâce à un nombre de pépins physiques proche du néant, laissant à Bruno Paolini toutes les forces vives de son groupe chaque week-end. Paolini aujourd’hui sur le banc de la réserve en Pré-Nationale, Pascale Jacques a récupéré sa place avec un excellent début d’exercice, trois victoires face à La Crau, Hyères et Apt. Mais depuis un mois, tout a basculé, avec trois défaites et un match nul.
« En ce moment nous sommes dans une période noire et la fin 2014 va être dure », ne se cache pas l’entraîneur à www.magsport06.fr. Les blessures s’enchaînent et aujourd’hui, Pascale Jacques ne peux plus compter sur Mélanie Magellen, Laura Macri, Clarisse Attanasio et Julie Gueldry, blessées. Alisson Polizzi est elle aussi hors des terrains pour plusieurs mois, un heureux événement est prévu pour le mois de mai prochain. Tout en rappelant que Jordane Martial, capitaine de l’équipe la saison et pilière du système de jeu grassois, porte aujourd’hui le maillot de Cannes en Nationale 2. La Nationale 3 grassoise vient de disputer ses deux derniers match avec seulement huit éléments sur la feuille de match, gardienne incluse. « Il faut composer pour assurer les matchs, d’où les résultats négatifs, n’ayant pas de banc et malgré des filles qui se battent jusqu’au bout. Il est dur de tenir. »
Il faudra encore s’accrocher ce samedi à domicile face à Plan de Cuques, neuvième du championnat, avec seulement deux points de retard sur les Roses. « La situation va être la même car on a laissé des plumes à Avignon (Défaite 28-24 samedi dernier ; ndlr). On attend l’IRM de Louisa Bourezg suite à une grosse béquille. Nous verrons vendredi. » Le club attend donc avec impatience 2015 pour récupérer des forces, tout en sachant que lors de cette phase aller, Grasse n’a pas encore rencontré l’intouchable réserve de l’OGC Nice. « Il va falloir être soudé, souhaiter qu’il n’y ai pas d’autres blessures car à force de tirer sur les filles, ça casse. Pour samedi, on va tout faire mais on sait que ce sera dur. »
(Crédit photo : Marie-Laure Terrier)
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