Philippe Beorchia est l’entraîneur adjoint de Savo Vusevic à la tête de la N1 de l’AS Monaco Basket. Celui qui a été le coach numéro 1 de l’équipe de la Principauté entre 2000 et 2003 évoque les belles performances en amical de l’épouvantail de la N1.
Philippe, Monaco vient de boucler deux matchs amicaux en s’imposant contre deux clubs de Pro B, Fos-sur-Mer (68-67) et Hyères-Toulon (88-58). L’équipe, malgré une grosse refonte de l’effectif et un changement d’entraîneur, semble déjà prête…
On a encore beaucoup de travail, l’équipe est loin d’être prête. Mais la cohésion est déjà là et l’envie commune d’atteindre l’objectif est bien présent. Pour le moment ça fait l’essentiel.
Comment expliquer cet écart de 30 points face au HTV ? On sait que le coach varois a organisé ce matin un entraînement dès 6h00 pour recadrer tout le monde…
C’est vrai qu’il y a avait beaucoup moins de combativité de leur côté. Peut-être n’étaient-ils pas motivés puisque nous sommes un club de N1 ? On ne cherche pas à savoir, c’est leur problème. De notre côté les joueurs ont respecté les consignes travaillées toute la semaine à l’entraînement. Nous voulons un jeu rapide et léché avec un maximum de réussite. Les gars sont très motivés en ce début de saison, ils veulent montrer qu’ils ne sont pas là pour rien.
La suite du programme ?
Nous devions joués un match amical contre une Université Canadienne. Mais elle a annulé sa tournée. Nous sommes donc de retour à l’entraînement dès ce mardi, à raison de deux entraînements par jour. Il faut maintenant travailler le collectif après une grosse partie de physique au début de la préparation. Nous avons encore beaucoup de points à améliorer.
Vous qui avez été entraîneur de cette équipe il y a dix ans en N2 et N1, quelles sont les différences avec le basket d’aujourd’hui ?
Il y a beaucoup moins de places pour les joueurs en Pro A et Pro B. Avant il n’y avait pas autant d’étrangers dans les équipes de l’élite. Aujourd’hui, en N1, on retrouve des jeunes qui sont morts de faim et qui veulent monter, mais aussi les garçons revanchards, les oubliés du basket, qui aspirent à prouver qu’il sont toujours là. Le niveau va crescendo.
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