« L’équipe précédente du MOM a fait un super travail toutes ces années. Leur contribution restera unique pour le volley mouginois. Prendre la suite est un vrai défi pour nous. Nous le prenons avec humilité mais ambition. » Marc Benhamou, Président du nouveau Mougins Côte d’Azur Volley-Ball, qui prend la succession du feu Municipal Olympique Mougins Volley-Ball, prend la mesure du chantier à venir, bien que tout ne sera pas révolutionné, il s’exprime pour www.magsport06.fr.
Si le MOM jouait sur les deux tableaux avec un équipe professionnelle féminine qui a connu la Ligue A il y a quelques saisons et une section amateur fourni avec une formation reconnue fleurie de nombreux parcours riches en coupe de France chez les jeunes, la mission du MCAVB sera tout autre. « Avec les seniors, nous verrons bientôt où nous allons nous situer », explique le Président à www.magsport06.fr. Le club est dans l’attente, en juin sans doute, d’une réponse de la Ligue sur le niveau d’engagement des équipes masculine et féminine, potentiellement en Régionale. « Ce sera un bonus. Nous n’avons aucune pression vis à vis de cette future décision, si nous devons repartir en Départemental et en Loisir nous le ferons. »
La priorité du MCAVB est bien la formation : les jeunes. Les enfants. « Nous voulons bâtir, sans pour autant être en opposition avec le MOM. Notre priorité est de composer une équipe technique compétente pour voir les enfants progresser et s’épanouir. » Pour cela, Marc Obrador vient d’être nommé entraîneur général. « Nous sommes très contents qu’il ait accepté. Il est très motivé et passionné. Je lui laisse les clés pour bien organiser tout cela et trouver de bons intervenants et entraîneurs pour mettre en place quelque chose de sympa pour les Mouginois. » Marc Benhamou compte aussi s’appuyer sur des éducateurs faisant déjà partie de l’encadrement du MOM. « On discute. Si certains sont prêts à nous suivre pour offrir une certaine continuité aux enfants, nous n’avons pas de problème pour accueillir des personnes déjà présentes au MOM. Pour cela, il faudra être en accord avec le projet et les objectifs. »
Si le MOM affichait dans son carnet d’adhérent environ 250 licenciés, le MCAVB en espère environ 200 même s’il sait que ce chiffre va varier selon l’avenir des seniors. « Déjà, on perdra les licenciés professionnelles féminines et potentiellement les joueurs de Nationale 3 Masculine. Et si on ne repart ni en Pré-Nationale, ni au niveau Régionale, inévitablement on va perdre du monde. Donc si on atteint le chiffre de 200 licenciés, ce sera très bien. On s’attelle à communiquer comme on peut pour rassurer tout le monde et éviter de voir trop de licencier partir dans d’autres clubs. » Pour encadrer les licenciés, Marc Benhamou espère enrôler une dizaine d’entraîneurs et éducateurs.
Un chantier important dont l’ancien professionnel n’était pas destiné à prendre les commandes mais qu’il assume avec passion. « J’ai joué au volley-ball entre 11 et 38 ans à tous les niveaux. Je me souviens qu’à 13, 14 ou 15 ans, on pouvait s’entraîner et se déplacer grâce aux parents des copains qui prenaient du temps avec le boulot pour nous conduire un peu partout. C’est l’image que j’ai en tête, de rendre tout ce qu’on a pu m’apporter durant ma carrière. Redonner aux gamins, se faire plaisir. »
Pour progresser petit à petit, Marc Benhamou et son trésorier Ruben Callejon ont monté un budget uniquement basé sur les subventions municipales et les cotisations pour éviter toutes mauvaises surprises, sans partenaires privés. « Ma première priorité c’est de mettre en place en staff. On cherchera ensuite des partenaires privés, notamment pour les maillots, afin de voir plus loin. Dans un premier temps, on s’appuie sur la mairie, les cotisations mais aussi les organisations d’événements. On va gentiment apprendre et se structurer. »
Sur un plan senior et un éventuel retour en Nationale 3 à moyen terme, le nouvel homme fort du volley-ball mouginois ne se met aucune pression. « Déjà nous devons attendre de voir dans quelle division nous allons repartir et ensuite, nous mettrons un éventuel plan sur deux ou trois saisons, mais, encore une fois, pour le moment, ce n’est pas la priorité. »
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