Sans être complètement chamboulé, l’effectif de la Nationale 3 de Menton va connaître quelques mouvements notables avec plusieurs départs dont celui de Veljko Petrovic.
Celui qui vient de boucler sa quatrième saison au MBC, dont une bonne partie de son passage a été tronqué par le Covid, dévoile à www.magsport06.fr les raisons de ce changement, peut-être définitif, dans sa carrière. « C’est une décision mutuelle. J’habite à Cannes et il devenait difficile pour moi, à bientôt 36 ans, avec deux petits enfants, de voyager. Ces quatre années de déplacements m’ont épuisé. Ça commençait à être compliqué. Le club souhaitait signer un nouveau joueur étranger mais le quota légal dans les règlements était atteint. Finalement, nous avons convenu qu’il est dans le meilleur intérêt pour chacun qu’on se sépare ici. »
Quant est-il de la suite de sa carrière ? S’il n’a pour le moment pris aucune décision définitive, il n’exclut pas de ranger définitivement ses baskets. « J’ai déjà refusé quelques offres en Pré-Nationale et je n’avais pas beaucoup de choix en Nationale 3. Je me sens un peu fatigué et très franchement, aujourd’hui, la motivation n’est pas là. Je ne veux pas signer pour quelqu’un si je ne suis pas prêt à jouer. Aujourd’hui, je suis dans une optique d’année sabbatique et nous verrons plus tard mais, avec mon âge, c’est peut-être la fin. »
S’il reconnaît avec honnêteté que ses statistiques offensives, à Menton, ont été les plus basses de sa carrière, il quitte le Careï avec l’esprit rempli de souvenir positifs. « Le club, les dirigeants, l’organisation, les coéquipiers, tout était parfait. Je reparlerai de mon passage à Menton avec le sourire. Sportivement, je pense que nous aurions pu faire mieux collectivement, mais aussi individuellement. Je suis arrivé au club au moment où je suis devenu papa. Allier les deux rôles n’a pas été simple.«
« Et même si je suis en France depuis six ans, je ne me suis jamais habitué à ne m’entraîner que deux fois par semaine. Pendant la majeure partie de ma carrière, en professionnel, c’était un rythme de six à huit séances hebdomadaires. Mon corps n’a pas aimé du tout passer à seulement deux entraînements. Mais je ne veux pas chercher d’excuses. Bien que des fois je n’étais pas aussi efficace en attaque, je pense que j’ai trouvé d’autres façons de contribuer à l’équipe, comme rebondir, jouer en défense et plusieurs fois j’ai été le facteur X sur le terrain qui nous a apporté une victoire. »