Le Cavigal va jouer les arbitres en play-offs d’ERF tout en espérant réaliser un coup. Son coach, Geoffrey Ben Mergui, sait ce que représente de jouer le titre. Attention les yeux.
L’équipe n°3 du Cavigal débute ce samedi ses play-offs d’Excellence Régionale Féminine. L’équipe de Geoffrey Ben Mergui a terminé troisième de la Poule A avec un bilan de huit victoires pour quatre défaites. « En début d’année j’avais fixé comme objectif à mon groupe la qualification pour les play-offs : le contrat est rempli sur ce point », confie l’entraîneur à www.magsport06.fr. Mais cette première partie de saison fut compliquée à gérer, pour tout le monde, car, avec le forfait de Fréjus, seules sept équipes ont composé la Poule et donc, chaque équipe, n’a eu que douze matchs à jouer entre le 28 septembre et le 12 mars. Bien peu. « Très compliqué à gérer car depuis six mois nous avons eu l’équivalent de trois mois sans match. Cela occasionne de nombreux soucis dans la gestion de la dynamique du groupe et du physique. Mais toutes les équipes sont dans le même cas donc on fait avec. J’ai essayé de continuer à travailler l’endurance mais je dois avouer qu’un manque de fraîcheur s’est quand même fait ressentir sur nos derniers matchs. »
« D’énormes qualités mais un manque de rigueur »
Du coup, le coach n’a pas retrouvé sur le terrain l’ensemble des qualités et du potentiel dont regorge son groupe. « Je qualifie la production de moyenne. C’est un groupe assez jeune, avec d’énormes qualités sur tous les plans mais il manque encore à ce jour pas mal de rigueur sur l’ensemble de notre jeu. Mais mes filles sont conscientes et c’est donc le plus important. »
Changement de braquet sur cette deuxième partie de saison avec huit matchs à disputer en deux mois. « L’aspect physique va prendre toute son importance. Je suis convaincu des forces de mes filles et je sais de quoi elles sont capables. » Mais si l’infirmerie est vide, l’affluence peine à décoller aux entraînements et aux matchs pour des raisons professionnelles. « Il va donc falloir jongler et essayer de gérer ces absences. » Mais un faible effectif quantitativement parlant ne fait pas peur à l’entraîneur qui, l’année dernière, a disputé les play-offs – sur une formule à quatre équipes et non huit comme cette année – avec six filles dans son rôle de coach du CTBB Nice. Résultat ? Le titre d’ERF tout simplement.
« On ne pense pas à la montée »
Alors, si une seule équipe pourra monter en Nationale 3, ce n’est pas vraiment l’objectif de l’équipe niçoise, en tout cas pas cette année. Déjà, pour avoir une toute petite chance de monter, il faut que la LF2 monte en LFB pour faire derrière monter la réserve en Nationale 2 et donc libérer la place en cinquième division. « La montée ? On ne pense pas à cela. Je veux me concentrer uniquement sur cette deuxième phase et essayer de donner le meilleur pour mes filles. Je pense que toutes les équipes ont leur chance et surtout le niveau sera homogène. » Malgré tout, en pôle position, l’entraîneur niçois placent trois équipes : Golfe-Juan / Antibes, le Cannet-Rocheville / Mandelieu et Saint-Laurent. Sans oublier le HTV / La Seyne et l’ASPTT Toulon qui sont connues pour leur combativités. Mais aussi Vence et son public toujours très chaud et enfin Draguignan. « Que le meilleur gagne. Mais, je le répète, je crois fortement en mes filles dans cette seconde phase. Rendez-vous dans deux mois… »
Voir plus d'articles de la même catégorie