Vincent, comment se compose le groupe antibois cette saison ?
Trois d’entre-nous arrivent tout droit de la réserve, en Pré-Nationale, qui avait terminé deuxième du championnat il y a deux ans au moment de la coupure dû à l’arrivée de l’épidémie. Deux autres, notre passeur et un des réceptionneurs / attaquants ont intégré le club. Le reste du groupe, notamment les centraux Amadieu et Brière, ainsi que notre libéro Bortolossi, sont là depuis plusieurs années en Nationale 3. Un mélange qui donne du travail à notre entraîneur pour forger une nouvelle équipe.
Certains observateurs, externes et même internes au club, ont eu très peur pour l’avenir de l’équipe en cinquième division en début de saison…
C’était difficile. Nous avons enchaîné les défaites contre des équipes qui ne semblaient pas hors de portée. Après la troisième défaite, pour ma part, j’ai commencé à douter sur la suite de la saison et notre capacité à nous maintenir. On voyait bien que l’on était capable de belles choses et de gagner les points importants mais on manquait de constance sur toute la durée du match, ce qui nous faisait perdre même les sets un peu serrés.
Malgré ces débuts compliqués avec aucun point inscrit au classement après quatre journées, l’ambiance était-elle au beau fixe ?
Dans l’ensemble nous avons un effectif qui est positif, mais au début nous avons eu un peu de mal à mettre en place une bonne dynamique de groupe. Avec le nouvel effectif, notre coach devait aussi tenter différentes compositions sur le terrain. Il nous fallait un peu de temps ! Il a insisté pour que l’on corrige nos fautes et que l’on ai un fond de jeu plus propre. Ce n’était que le début de la saison et il a continué de croire en nos capacités, de nous motiver pour que l’on progresse au plus vite afin de décrocher notre première victoire.
Quel a été le tournant de la saison ?
Le déplacement à Ajaccio (4e journée ; ndlr). Malgré notre défaite, ce match nous a énormément apporté : confiance en nous-même, esprit d’équipe et bonne ambiance. Cet adversaire, très fort, nous a tiré vers le haut pendant le match et je pense pouvoir dire sans me tromper que ça a été un élément déclencheur pour l’équipe. La victoire contre Aubagne le week-end d’après l’a confirmé et nous a complètement redonné espoir pour la suite ! Nous sommes retombés dans nos travers contre Mandelieu où nous sommes tombés 3-0 en faisant des fautes face à une équipe plus propre que nous. Puis nous avons finalement retrouvé le bon cap contre Marignane avec une victoire 3-0 à nouveau. Cela nous a fait beaucoup de bien. Passer les fêtes en dehors de la zone rouge permet d’avoir l’esprit un peu plus tranquille pendant les vacances !
Le 4 décembre, Antibes a mené 2-0 à domicile contre Cannes et 10-8 dans la quatrième manche avant de perdre en cinq sets. Beaucoup de regrets ?
A vrai dire pas tant que ça, nous avons remporté le premier set alors que nous étions mené 23-15, sur une série de dix services et des antibois qui ont littéralement donné leurs corps pendant dix minutes ! C’était un match avec beaucoup de rebondissements, un niveau toujours très élevé contre les jeunes de Cannes et nous avons pris beaucoup de plaisir dans ce match. On ne peut pas se priver de quelques regrets car la victoire était effectivement très proche et on se dit toujours qu’on peut faire mieux. On essaye malgré tout de garder un maximum de positif : un point pris à une équipe aujourd’hui troisième du classement et encore un constat sur le fait qu’on est capable de bien jouer contre des équipes fortes, à nous de concrétiser !
Le 15 janvier, vous reprendrez par la réception capitale de la lanterne rouge, Cagnes-sur-Mer. Le moment de prendre de vraies distances avec la zone rouge ?
Après ce début de saison, notre objectif s’est très vite dessiné : le maintien. Cagnes-sur-Mer est un concurrent direct, ainsi qu’un voisin proche qui joue Antibes depuis plusieurs années, c’est clairement une équipe contre qui nous devons tout donner pour solidifier notre classement. Cela pourrait nous mettre encore plus en confiance pour la suite de la saison. Pour cela, il nous faut un fond de jeu propre pour que l’on puisse bien progresser sur les autres plans et faire une saison retour à la hauteur de nos ambitions.
L’infirmerie ?
Pas de blessé à déclarer, notre effectif jeune et dynamique est résistant ! Cependant un peu de repos ne fait pas de mal, surtout pour les centraux qui jouent à un poste éprouvant mais qui tiennent bon malgré tout !
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